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Deuxième dimanche de l’Avent

L’antienne de communion de la messe de ce jour est l’une des plus belles de l’année. Les antiennes de communion sont souvent à peine plus élaborées que les antiennes de l’office. Ce qui n’est pas étonnant, puisque ce sont de vraies antiennes, dont la mission est d’introduire et accompagner un psaume. Mais celle-ci est un chef-d’œuvre. Chaque mot est magnifié par la mélodie. Il y a d’abord la longue contemplation sur Jérusalem (la Jérusalem céleste, ou plutôt l'Eglise, ici), puis le saut sur « surge », le déploiement sur « in excelso », la nouvelle contemplation sur « vide », le nouveau déploiement gracieux sur « jucunditatem », l’accent sur « tibi », la révérence sur « Deo tuo »…

Le texte est composé de deux morceaux de versets de Baruch, 5,5 et 4,36, mais dans une version qui n’est ni celle de la Vulgate ni celle des vieilles latines. Il est donc spécifique de cette antienne, et de sa mélodie.

La voici par les moines de Solesmes, avec les deux premiers versets du psaume 147.

Jerúsalem, surge et sta in excélso, ei vide iucunditátem, quæ véniet tibi a Deo tuo.

Jérusalem, lève-toi ! Rassemble toi sur la hauteur et contemple le bonheur qui va venir vers toi de la part de ton Dieu.

Lauda, Jerusalem, Dominum ; lauda Deum tuum, Sion.

Loue, Jérusalem, le Seigneur, loue ton Dieu, Sion.

Quoniam confortavit seras portarum tuarum ; benedixit filiis tuis in te.

Car il a affermi les verrous de tes portes ; il a béni tes fils en toi.

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