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19e dimanche après la Pentecôte

Le verset alléluiatique est tiré du psaume 104. « Publiez la gloire de Dieu et invoquez son nom ; annoncez ses entreprises à tous les peuples. » Les Apôtres, et, après eux, les évêques et les pasteurs d’âmes reconnaissent comme leur premier devoir cette fonction de la prédication évangélique, grâce à laquelle, par l’opération du Saint-Esprit, des âmes en grand nombre sont chaque jour engendrées à Dieu et naissent de Lui — ex Deo nati sunt — à la vie surnaturelle. Toutefois pour que cette sorte de conception toute sainte et toute divine ait lieu, la parole du prédicateur doit être non la sienne mais celle du Christ. En outre, elle doit être dite non avec l’esprit humain qui pourra tout au plus faire des savants, mais avec l’Esprit Saint qui seul peut faire des fidèles. C’est pourquoi il est écrit des saints Apôtres : Repleti sunt omnes Spiritu Sancto, et coeperunt loqui (Actes 2,4).

Bienheureux cardinal Schuster

Dom Johner fait remarquer qu’habituellement la mélodie de l’alléluia culmine dans le verset, et qu’ici c’est dans le jubilus. La mélodie du verset se développe à partir de la formule qui précède cette montée : le do-ré-mi-do qu’on retrouve dans confitemini et qui lance le bel annuntiate : annoncez, allez-y… Un peu variée sur gentes, elle revient avec le jubilus sur ejus.

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