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Saint Nicolas de Tolentino

Admis dans la famille religieuse des Ermites de Saint-Augustin au moment où elle se groupait et se constituait sous la direction du Vicaire du Christ, Nicolas mérita d'en être le thaumaturge. Quand il mourut, en 1305, l'exil d'Avignon commençait pour les Pontifes romains ; sa canonisation, retardée près d'un siècle et demi par les troubles de ces temps, marqua la fin des lamentables dissensions qui suivirent l'exil.

La paix perdue depuis tant d'années, la paix dont désespéraient les plus sages : c'était l'ardente prière, la solennelle adjuration d'Eugène IV, lorsque, au soir d'un laborieux pontificat, il confiait la cause de l'Eglise à l'humble serviteur de Dieu placé par lui sur les autels. Ce fut, au témoignage de Sixte Quint, le plus grand des miracles de saint Nicolas ; miracle qui porta ce dernier Pontife à ordonner la célébration de sa fête sous le rit double, en un temps où pareil honneur était rare.

L’Année liturgique

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Retable du double couronnement de saint Nicolas de Tolentino, de Vincenzo Civerchio, 1495 (Brescia), avec saint Sébastien et saint Roch.

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