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Fin des Oscars

Je ne suis pas certain que les Oscars du cinéma aient toujours été une référence, mais en tout cas c’est terminé. Car désormais, pour obtenir l’Oscar du meilleur film, il faudra, non pas être le meilleur film, mais répondre d’abord à deux des quatre critères d’« inclusion » (donc en fait aux quatre, comme les producteurs l’exigeront forcément pour être certains d’avoir une chance) :

  1. Le film doit avoir comme acteur principal ou principal secondaire une personne issue d’une minorité ethnique sous-représentée, ou un casting composé à 30% de personnes issues de groupes sous-représentés : femmes (sic), minorités ethniques, « LGBTQ+ », handicapés, ou avoir au centre de son histoire une personne issue de groupes sous-représentés.
  2. L’équipe de réalisation doit être composée en partie de personnes issues de groupes sous-représentés.
  3. Des personnes issues de groupes sous-représentés doivent avoir accès à des stages rémunérés à toutes les étapes de création du film (préparation, tournage, post-production). Stages dont sont donc exclus les hommes blancs non invertis.
  4. Le distributeur du film doit avoir des équipes dont les responsables sont issus de groupes sous-représentés. (Responsabilités dont sont donc exclus les hommes blancs non invertis.)

Là aussi, c’est Ubu roi. Ces contraintes aberrantes aboutissent au fait par exemple qu’un film se passant dans un couvent de femmes peut concourir aux Oscars, mais pas un film sur une prison d’hommes blancs, même issu d’un chef-d’œuvre comme Souvenirs de la maison des morts de Dostoïevski…

Commentaires

  • Ils vont pouvoir tout rafler en tournant la nouvelle version du Dialogue des Carmélites, avec sœur Mónica Astorga Cremona et son cheptel d'anciens étalons.

  • Dans la même veine :
    Dans un livre d’entretiens publié mercredi en Italie, le pape François estime que le plaisir culinaire ou sexuel est « simplement divin ». « Le plaisir arrive directement de Dieu, il n’est ni catholique, ni chrétien, ni autre chose, il est simplement divin », développe le souverain pontife, qui répond aux questions de Carlo Petrini, écrivain et gastronome italien. « Le plaisir de manger sert à vous maintenir en bonne santé en mangeant, tout comme le plaisir sexuel est fait pour rendre plus beau l’amour et garantir la perpétuation de l’espèce. »
    Il est bap ce path, euh, il est bath ce "pape"...

  • Il est "baffes", ce "pape".

  • Le critère "inclusion" devrait s' appeler "exclusion". Une notion à première vue sympathique mais en réalité détestable.

  • Vous n'avez RIEN compris... C'est de l'anticipation pour espérer que les mâles blancs pourront toujours être à l'écran dans une dizaine d'année. C'est une mesure de préservation, voyons...

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