Reflétant les beautés du Paradis et savourant les prairies éternelles, tu fis fleurir pour le monde, Père vénérable, la connaissance de Dieu; y prenant part, nous aussi, en nos âmes par disposition spirituelle, nous refleurissons en esprit.
Ayant décrit la seconde venue du Juge, avec des flots de larmes, Père saint, tu enseignes à toute âme à tenir sa lampe allumée, proclamant l'arrivée de l'Epoux: Revêtons nos habits lumineux pour aller à la rencontre du Christ!
Fortifiant ton corps par la tempérance, tu mortifias l'élan des passions dans les jeûnes, Père saint, et les veilles de toute la nuit; aussi la puissance de l'Esprit, te couvrant de son ombre, fit de toi un flambeau spirituel pour l'univers.
Gloire au Père…
Ayant sagement quitté le tumulte de la vie, Ephrem très-digne de nos chants, tu gagnas le désert par amour de la paix; et par là t'approchant de Dieu réellement, tu brillas comme un flambeau pour le monde et pour les hommes fis jaillir les paroles de vie; aussi, d'incessante façon affermis-nous par tes prières, pour que nos âmes soient sauvées des ravages de l'Ennemi, vénérable Père.
Liturgie byzantine, Lucernaire
Mosaïque du Nouveau Monastère de Chios, XIe siècle. Saint Ephrem présente une béatitude selon saint Luc : Μακάριοι οι κλαίοντες νυν ότι γελάσετε. Bienheureux vous qui pleurez maintenant, parce que vous rirez.