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3e dimanche après Pâques

Allelúia. Oportebat pati Christum, et resúrgere a mórtuis : et ita intráre in glóriam suam. Allelúia.

Allelúia. Il fallait que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât d’entre les morts, et qu’il entrât ainsi dans sa gloire. Alléluia.

Le second alléluia de la messe a une mélodie qui exprime remarquablement le texte : c’est le souvenir des douleurs de la Passion. Une souffrance apaisée, passée au tamis de la mémoire, vue depuis la résurrection. Mais la fin de la première phrase ayant précisément évoqué la résurrection, la mélodie se dégage du ton plaintif (en reprenant simplement la fin du jubilus). Puis la deuxième phrase évoque, sans rupture, l’entrée dans la gloire. C’est le motif qu’on trouve d’abord sur ita, qui est comme une annonce pour qu’on le remarque bien sur gloriam. Un motif « plein de noblesse, de grandeur et d’éclat », comme dit dom Baron. Puis le jubilus (qui ne porte pas bien son nom ici…) revient avec son atmosphère de souffrance passée. Se terminant comme en suspens, comme si c’était une question. Or si ici c’est une affirmation, dans l’évangile c’était bien (grammaticalement) une question : « Ne fallait-il pas… »

Par les moines de Solesmes :

Commentaires

  • En certains lieux "Invention de la sainte Croix". Nous ne serons jamais assez reconnaissants envers Ste Hélène, qui très âgée, entreprit le voyage à Jérusalem et après de longues recherches et récollection des traditions locales, récupèrera la plupart des reliques du Christ. La foi de cette impératrice souleva des montagnes. Elle sut mettre au service de l'Eglise la puissance de l'Etat romain. Aujourd'hui, tous les puissants de ce monde mettent leur pouvoir au service de Satan. Quel contraste!

  • La Résurrection est éternelle, mais les souffrances du Christ et de sa Mère le sont aussi.

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