Après deux jours d’audience, la Haute Cour d’Australie, qui examinait le dernier recours du cardinal Pell, a renvoyé sa décision à plus tard.
Il va rester en prison encore plusieurs mois. Comme le dit Marco Tosatti, « le calvaire du cardinal, condamné sur la base d’une seule plainte de la victime présumée sans autre preuve et témoignage concordant, et contre au moins vingt témoignages à décharge, se poursuit ».
Jeremy Gans, un professeur de droit de l’université de Melbourne, a affirmé dans The Australian que jeudi avait été une « bonne journée pour Pell » à la Haute Cour et qu’il y avait une chance que le cardinal soit acquitté.
« Ce qu’il faut retenir de l’audience d’aujourd’hui, c’est que les perspectives de succès de Pell en appel sont bonnes », a tweeté Shannon Deery, journaliste au Herald Sun, ajoutant que la cour « semblait être du côté de la défense » mais « se débattait » avec l’accusation.
Et cela pourrait se conclure la semaine prochaine.
Commentaires
Donc, il y aurait de forts soupçons que le tribunal de cette région aie été systématiquement partial à son encontre et ne lui aie pas accordé le bénéfice du doute dans un dossier si léger.
Quand il sera enfin acquitté il faudra faire savoir que les accusations peuvent parfois être infondées à l'encontre d'un clerc.
A la place du cardinal Pell j'écrirai vite en plusieurs exemplaires à disséminer en lieux sûrs tout ce qu'il a découvert des magouilles de la banque vaticane quand il était en poste. La raison de sa condamnation inique, c'est qu'il en sait beaucoup trop. Et il a été piégé par Bergoglio-el-demonio et Parolin-le-frangin qui lui ont conseillé de se rendre en Australie, puisqu'il était innocent.
L'Australie aussi LGBTerroriste que le Canada ou les USA
Bonjour,
Il serait étonnant que le piège tendu au cardinal Pell se soit limité à un conseil, genre "Allez vous défendre". Pell connaît l'Australie mieux que nous.
Le piège réside plus vraisemblablement dans l'organisation, la fabrication de l'accusation et/ou de la condamnation.
@Etienne, En effet, le piège était tendu en Australie, mais rien n'obligeait le cardinal Pell, bénéficiant de l'immunité de l'Etat du Vatican, d'aller s'y fourrer. "On" lui a gentiment conseillé de faire confiance à la justice de son pays. Ayant déjà eu maille à partir avec les LGBTerroristes australiens il pouvait se douter de leur malfaisance. Les enquêtes et mesures qu'il avait commencé à appliquer dans les finances vaticanes gênaient beaucoup, beaucoup de monde...
@Dauphin.
Il me semble que nous sommes du même avis : le piège avait deux racines, une en Australie, l'autre au Vatican. Mais...
Si la racine australienne est sectionnée, on va "retourner des piques"... Car il faudra un procès canonique au Vatican. Et là, Dieu veuille que - pour Pell - on assiste à une (petite, humaine) résurrection, bien utile pour l'Eglise,
Dans ce cas-là, on entend déjà les bons ennemis tourner casaque (Bergoglio, ses Bergoglio's boys, tous les lupissimi ). Ils protesteront de leur sympathie fidèle, de leur joie, de leur fidélité...
D'accord avec vous, Dauphin, mais s'il avait refusé de rentrer en Australie, on n'aurait pas manqué de l'enfoncer en disant qu'en refusant c'est parce qu'il se savait coupable... C'est un piège infernal, impossible d'y échapper.
Oui, les médias auraient enfoncé le clou. Mais le procès aurait eu lieu sans lui avec ses chefs d'accusation intenables qui auraient éclaté au grand jour. Le résultat aurait été le même sans le cardinal en prison. Car les médias LGBT australiens disent qu'il est en prison car il est coupable. Ils auraient dit qu'il est coupable s'il était resté au Vatican, mais il ne serait pas en prison. Et au Vatican, il aurait pu soulever d'autres lièvres.
Comme toute conspiration diabolique, elle semble sans issue pour l'innocent injustement condamné.
La Haute Cour se déshonore en reportant son jugement
Je pense, quant à moi, que sa plus grande erreur est d'avoir prêté allégeance au pape, C'est un point de vue purement spirituel...