Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Et voilà…

Les étudiants de l’ICES (Institut catholique de Vendée) poursuivis pour injures homophobes ont été relaxés de ce chef d’accusation par le tribunal correctionnel de La Roche sur Yon, mais (lourdement) condamnés pour… « entrave à la liberté de réunion ».

Ils ont l’air malin, tous ceux qui, à la direction de l’école, et du diocèse, hurlaient avec les loups et dénonçaient, comme le lobby et la meute médiatique, « l’homophobie » de ces jeunes, auquel le tribunal de la République laïque a donc reconnu le droit d’avoir la même opinion que l’Eglise catholique sur le sujet. N’est-ce pas, M. Eric de Labarre, si prompt à virer les « coupables » ? N’est-ce pas, Mgr Jacolin, qui avez même refusé de les entendre ? (Addendum: vérification faite, il dit en avoir reçu un.)

Et, bien entendu, on peut toujours attendre leurs excuses. Ces gens-là ont toujours raison, même quand ils ont tort, puisqu’ils ont les lobbies et les médias du politiquement correct derrière eux. (Et c’est ce qu’ils osent appeler la mission prophétique de l’Eglise…)

Commentaires

  • Parmi nos "responsables catholiques", nous avons réuni une belle collection de larbins qui, en plus, se prennent pour le nombril du monde.
    En attendant, les étudiants virés restent virés...

  • Un honneur pour eux au fond, malgré les désagréments .
    Ils rebondiront on l'espère ......

  • Etes-vous sûrs qu'Eric de Labarre et Mgr Jacolin aient reproché aux étudiants en question des "propos homophobes" ?

  • Ils les ont virés pourquoi, selon vous ?

  • Je pensais que vous le saviez, mais vous répondez à ma question par une autre question, ce qui ne fait pas mon affaire.

    Pour des comportements, non pour des propos, à ma connaissance. Et les juges ont condamné de même. (Je ne l'aurais pas fait).

  • Je ne pense pas que la manifestation violente, au minimum dans les propos et plus apparemment, soit une manière civilisée et certainement pas évangélique d'exprimer un désaccord.
    La justice a décidé en fonction de ce que l'interprétation du droit leur a inspiré. Il demeure que ces étudiants ont signé une charte et qu'au regard de la violation des engagements pris par rapport à cette charte certains étudiants ont été sanctionné. Le respect de sa parole est une valeur humaine et bien sur évangélique. Le président et le chancelier de l'ICES n'ont rien fait qui soit en rupture avec leur mission éducative.

  • Quand on est catholique on n'accuse pas quelqu'un de propos homophobes, ou alors il faut d'abord dénoncer comme homophobe le Catéchisme de l'Eglise catholique.

    Pire: dénoncer lourdement des propos homophobes quand la justice elle-même prononce une relaxe, c'est de la calomnie. Et je ne crois pas que la calomnie fasse partie de la mission éducative.

  • Vous avez manifestement omis de préciser que ces étudiants ont été en fait aussi condamnés (pour certains à la prison avec sursis) pour entrave à la liberté de réunion, dégradation d'un stand et pour l'un d'entre eux de violences.

    Mais qu'est ce qu'une faute par omission quand il s'agit de promouvoir son idéologie ...

    "Le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon a relaxé ce lundi douze étudiants accusés d’injures homophobes, mais les a condamnés pour entrave à la liberté de réunion après la dégradation d’un stand LGBT en mai durant la journée de lutte contre l’homophobie dans la capitale vendéenne.

    « Homo-folie, ça suffit » avaient scandé ces étudiants de l’Institut catholique d’enseignement supérieur (ICES) sur la place Napoléon, où un village associatif avait été monté le 18 mai à l’occasion d’une « journée de lutte contre l’homophobie et la transphobie ».


    L’un d’eux a par ailleurs été reconnu coupable de violences, deux de vol et dégradation d’un drapeau LGBT et un autre de dissimulation du visage. Au total, cinq de ces jeunes ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis assortis d’heures de travail d’intérêt général (TIG) allant de 180 à 240 heures, et les sept autres ont été condamnés à 100 heures de TIG chacun."
    (20 minutes 9/9/2019 19h59)

  • Distinguo entre Mgr.Jacolin et M. de Labarre: Ne jetons pas la pierre à Mgr Jacolin: publiquement il a soutenu M.de Labarre et l'on aurait souhaité que publiquement M.de Labarre fasse de même avec ses étudiants.
    M. Philippe Q. n'hurlez pas avec les loups:"l’un d’eux a par ailleurs été reconnu coupable de violences', Que voulez vous insinuer? Dans le cas précis la violence est une bousculade. La dite violence grave n'a pas été retenue,car fondée sur un faux témoignage.

    "Mais qu'est ce qu'une faute par omission quand il s'agit de promouvoir son idéologie" osez vous écrire. De quelle idéologie parlez-vous?A moins que pour vous être catholique relève d'une idéologie?

Les commentaires sont fermés.