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Saints Cyriaque, Large et Smaragde

On ne sait pas quand exactement sont morts ces martyrs, mais c’était au début du IVe siècle, et leur culte est attesté depuis 336. Fête « semi-double » dans le calendrier de saint Pie V, elle devient simple mémoire en 1960, à cause du déplacement en ce jour de la fête de saint Jean-Marie Vianney, qui avait été fixée au 9 août en 1929. (Dans le calendrier monastique ce jour a lieu la commémoration de saint Cyriaque seul, et l'on ne trouve nulle part saint Jean-Marie Vianney.)

Saint Pie V avait conservé la messe propre du diacre Cyriaque et ses compagnons, laquelle commençait par l’introït Timéte Dóminum, du moins là où cet introït n’était pas celui de la vigile de la Toussaint.

C’est une pièce d’une lumineuse sérénité, exprimant bien ce qu’est la crainte de Dieu qui demeure pour l’éternité (psaume 18), qui est « gloire et glorification et allégresse et couronne d’exultation » (Ecclésiastique). Les riches sont dans le besoin et la mélodie s’appauvrit au point de répéter la même note, avec toutefois un ornement à la fin, celui qui sera repris sur « déficient », mais alors précédé d’une négation : contrairement aux riches qui sont pauvres, les pauvres ne manquent de rien quand ils ont la crainte de Dieu.

Timéte Dóminum, omnes sancti ejus, quóniam nihil deest timéntibus eum : dívites eguérunt et esuriérunt : inquiréntes autem Dóminum non defícient omni bono.
Benedícam Dóminum in omni témpore : semper laus eius in ore meo.

Craignez le Seigneur, vous, tous ses Saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent : les riches ont été dans le besoin et affamés : mais il ne manquera aucun bien à ceux qui craignent le Seigneur.
Je bénirai le Seigneur en tout temps : toujours sa louange sera à ma bouche.

Par le choeur grégorien de Louvain :
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