Les 28 ont réussi à trouver un président de la Commission européenne : c’est Ursula von der Leyen, l’actuelle ministre de la Défense d’Allemagne. Elle est ouvertement pour des « Etats-Unis » d’Europe. Au moins c’est clair.
La présidence du Conseil revient au Premier ministre belge libéral et européiste Charles Michel, et la présidence de la BCE à Christine Lagarde, directrice du FMI.
Addendum. Le nouveau "Haut Représentant" bla-bla-bla est le ministre socialiste espagnol des Affaires étrangères Josep Borell.
Addendum 2. Ce sont les pays du groupe de Visegrád qui ont empêché la nomination de Frans Timmermans. Réaction d'Iratxe Garcia, chef du groupe socialiste : « Il est inacceptable que les gouvernements populistes représentés au Conseil excluent le meilleur candidat uniquement parce qu’il a défendu l’État de droit et nos valeurs européennes communes ».
Commentaires
Daoudal, vous devriez arrêter les raccourcis et creuser un peu avant de disqualifier sans procès...
UvdL est catho et a sept enfants, une qualité qui me semble devoir lui mériter un peu d'indulgence en mode on va voir.
Pardonnez-moi mais je ne considère pas comme "catho" quelqu'un qui justifie les relations entre personnes de même sexe et l'adoption d'enfants par ces "couples".
Si elle était vraiment catho il est bien évident qu'elle n'aurait pas été choisie.
De toute façon je ne vois pas a priori ce que la religion vient faire ici. Donnez-moi un Orban calviniste !
Ursula von der Leyen avait aussi une sœur prénommée Benita-Eva . Curieux n est ce pas ?
Son père appartenait à l'équipe fondatrice de la CEE entre 1958 et 1970.
Née à Bruxelles elle parle parfaitement français.
Sept enfants en Allemagne : c est un choix très rare et assez radical.
Un ensemble curieux !
Elle a été adoubée par Orban et le groupe Visegrad qui ont bloqué la nomination du néerlandais Timmermans.
J'ajoute que lorsqu'elle a été ministre de la famille son obsession était la crèche pour tous, afin que toutes les femmes puissent travailler. Pour moi ce n'est pas catholique non plus. Une femme catholique est (dans la mesure du possible et compte tenu des vocations diverses) une mère qui s'occupe de ses enfants, une "femme au foyer", c'est à dire qui EST le foyer. Pondre sept enfants n'est pas en soi un gage de tradition catholique, si c'est pour les abandonner à d'autres pour briller sur la scène politique (cela dit sans juger cette femme-là que je ne connais pas).
D ailleurs elle n'est pas catholique si j en crois Wikipedia :
"Sie ist Mitglied der evangelisch-lutherischen Kirche."
Droits homosexuels
Quand la cour constitutionnelle fédérale a donné raison à l'égalité fiscale aux couples homosexuels en 2013, Von der Leyen s'exprime en faveur de droit égal à l'adoption, affirmant : « je ne connais pas d'étude qui dit que les enfants qui grandissent avec des parents homosexuels réussissent différemment que ceux qui grandissent avec des parents hétérosexuels ».
de fait il n'y a pas d'étude probante. d'ailleurs, si le critère est la "réussite" matérielle, avoir deux pères ou deux mères est probablement un + étant donné la surreprésentation des milieux matériellement aisés...
Dans un commentaire sur le blog de Maxime Tandonnet, j’ai trouvé un renvoi vers cet exposé de Pierre Manent sur l’Union Européenne et l’Europe, qui pourra intéresser certains lecteurs.
Important : la vidéo ne s’ouvre pas au début. Il est important de la lancer de telle sorte de pouvoir écouter l’intégralité des 27 minutes, et non un extrait.
https://m.youtube.com/watch?v=t5_pqfka1Aw
"l’Europe d’aujourd’hui est à rebrousse-chemin. Elle est celle
d’Alfred Jarry. Elle construit sa pièce là où Ubu roi a choisi de situer la première
scène de son théâtre de l’absurde, c’est-à-dire nulle part. L’Europe du vide est
désormais livrée aux charlatans. Le gène décivilisateur se transmet à des
antihéros qui imposent leur anti-modèle à des élites évanescentes, sous hypnose,
qui sont comme des lapins dans les phares, hagards au milieu de la route, et qui
attendent de mourir de leurs éblouissements."
J'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu /
Philippe-de-Villiers