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Une affaire de titre

Si l’on parcourt rapidement les titres de l’actualité, comme le font la plupart des internautes, moi compris, on peut tomber sur celui-ci, que l’on doit à l’agence Reuters :

Hongrie: Prison à perpétuité pour quatre passeurs de migrants

On se dit rapidement : on peut comprendre que les Hongrois ne veuillent pas d’immigrés, mais quand même c’est salaud de condamner quelqu'un à perpète pour avoir fait entrer des clandestins. Orban exagère vraiment.

Si par hasard on veut en savoir plus, on apprendra que les passeurs en question avaient 71 migrants morts dans leur camion frigorifique…

Commentaires

  • Ces Africains sont décidément frileux. Et au lieu de condamner ces sympathiques passeurs, on devrait breveter le système.

  • Stravolus, le second degré a des limites et le fait de ne pas cautionner l'immigration clandestine ne justifie pas n'importe quel propos. Ce que vous écrivez est totalement irrespectueux pour les 71 personnes décédées.

  • Cela n'a rien à voir avec le respect, mais vous avez le droit de dire que je manque de compassion. Comme j'ai la prétention d'avoir été doté d'un certain bon sens par mon Créateur, surtout si je me compare aux brindezingues dont j'ai le malheur d'être le contemporain, je réserve d'abord mon empathie à ma famille, ensuite aux personnes avec lesquelles je partage une identité nationale, religieuse, ethnique, culturelle, etc.
    Enfin, je n'en veux guère aux migrants, mais je ne serai pas fâché qu'on mitraille les ordures dont le business est de les faire entrer chez nous, avec les effets immédiats que l'on constate, et en générant à moyen terme des conséquences incalculables. Vous n'avez qu'à observer les problèmes d'intégration que posent aux Etats-Unis les descendants de moins de deux millions d'esclaves venus d'Afrique (chiffre à vérifier) et comparer avec les vingt millions de Français d'origine étrangère.
    Quand un ou une de vos proches se sera fait "planter" pour un portable ou un sac à main, ou quand vous aurez la guerre civile, vous regretterez peut-être de m'avoir pris au second degré.

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