La Cour suprême du Brésil a décidé jeudi, par huit voix contre trois, de criminaliser « l’homophobie et la transphobie », assimilées au racisme.
Hier, le président Jair Bolsonaro a vertement critiqué cette décision, déclarant que la Cour suprême est « complètement dans l’erreur », parce que ce n’est pas à elle de faire les lois.
« Seul le Congrès peut approuver la définition des crimes et des sanctions, seul le Congrès peut voter des lois sur les agissements criminels », a également martelé l’un des trois juges qui ont voté contre.
S'il y avait eu à la Cour suprême un juge évangélique, il aurait « demandé un délai », a ajouté Bolsonaro, qui a déjà évoqué son souhait de nommer un « juge évangélique » à la Cour suprême, où deux postes sont vacants.
Cela veut dire que le président brésilien sait qu’il ne peut pas compter sur l’Eglise catholique pour défendre la morale naturelle, et il en a pris acte. Il sait qu’aujourd’hui un juge soutenu par la hiérarchie catholique voterait contre la morale naturelle. C’est pourquoi il est lui-même devenu « évangélique ».
Commentaires
N y at il pas un vrai problème ?
De fait.
Ce problème est dans la tête de ceux qui confondent juges et législateurs. Parmi eux, il ne manquent pas de cathos confits dans la glu de la "correctitude moralisatrice".
"Il sait qu’aujourd’hui un juge soutenu par la hiérarchie catholique voterait contre la morale naturelle. C’est pourquoi il est lui-même devenu « évangélique »."
C'est un catholique tombé dans l'hérésie protestante. marié trois fois, et qui s'est fait "rebaptiser" en 2016 dans le Jourdain. Il me semble appartenir à une droite "du fric", certes relativement musclée dans son discours, mais qu'on peut qualifier de sioniste, nonobstant un certain souci de ne pas impacter les exportations brésiliennes vers les pays arabes. Il est lié à l'oligarchie de l'agro-alimentaire. Il s'est prononcé pour que les agressions "homophobes" soient punies de peines plus lourdes, tout en disant craindre que le Brésil ne devienne un "paradis" du tourisme gay. Comprenne qui pourra : "Que votre parole soit oui ou non ; ce qu'on y ajoute vient du malin"
Il est tout de même regrettable que ces types qui prétendent incarner une sorte de renouveau chrétien soient tous israélo-compatibles et mènent une vie de bâtons de chaise, ou de gourgandines, quand ce sont des femmes comme on en a en France. On peut peut-être excepter Orban, mais il est protestant et pro-israélien.
A la limite, en attendant saint Louis, je préfère les Iraniens, le musulman Assad ou le juif Maduro (il est vrai marié deux fois et adepte d'un guru indien).
On le sait désormais
Stavrolus est un vrai dhimmi.
Il préfère subir le fouet de l Islam plutôt que d être défendu par Tsahal
Je ne préfère rien de cela. Je préfère la France aux Français, les médias aux Bretons et aux Auvergnats et les Arabes ou les Persans chez eux. Et qu'on leur foute bien la paix...
La France défendue par Tsahal ? Vous êtes un idiot ou un traitre.
Merci de lire plus haut : "il ne manque pas de cathos (...)"
Le problème ne paraît être celui de M. un tel, sa religion ou ses accointances politico-religieuses.
La question serait de refuser la dictature de la bien pensance moralisatrice, imposée par des juges : ceux-ci ne sont pas mandatés pour ça par le peuple (dit) souverain.
"La question serait de refuser la dictature de la bienpensance moralisatrice, imposée par des juges"
Les juges ne sont que les relais ou les intermédiaires, vers une "doxa" que le "prince de ce monde" formate à sa guise, en l'absence désormais pratiquement actée d'une Instance suprême d'institution divine. Je parie avec vous que l'Esprit Saint n'éclaire pas les cours suprêmes, ni les conseils constitutionnels. Il n'éclairait déjà guère le Parlement de Paris sous l'ancienne monarchie... Je doute juste qu'il soit une lumière beaucoup plus éclatante pour un Bolsonaro.
Comme disait je ne sais plus qui (et cela ne vous vise évidemment pas) : "On reconnaît un imbécile à ce qu'il dit : je fais confiance à la justice de mon pays."
On peut se demander comment des évangélistes qui font passer l'intérêt d'Israël et le finance corruptrice avant la loi morale dans leur vie, mais par voie de conséquence dans leurs alliances politiques, peuvent venir donner des leçons à l'Eglise catholique.
Ceci n'excuse pas le clergé qui a abandonné la morale naturelle pour des bons sentiments.
J aimerais savoir en quoi il serait mauvais de défendre Israël, Etat qui a mille fois plus de points communs avec l Occident que tous les pays arabes, chaotiques, fanatiques et corrompus ...
C’est pourtant simple à comprendre. Le critère qui tranche entre les bons est les mauvais c’est non seulement d’être toujours hostile ou pas à l’État d’Israël, ce qui est le minimum, mais, fondamentalement, d’être obsessionnellement anti-juif, et cela à propos de tout et de rien.
Pourquoi ? Parce que tout ce qui va mal ici-bas est suscité par les juifs. C’est comme ça, et c’est pas autrement. Seuls les naïfs ignorent cette Grande Vérité Omni-explicative.
Ou bien, si ça n’est pas les juifs, c’est les francs-maçons, ou alors la combinaison des deux.
Il y a quelques mois, Yves Daoudal avait publié une photo d’un projet architectural discutable. Réaction immédiate d’un commentateur : l’architecte doit être franc-maçon.
Grâce à quelques monomaniaques, cette boîte de commentaires est devenue depuis longtemps un spécimen particulièrement réussi de rétrécissement idéologique. La boîte à outils théorique se compose de : juifs, francs-maçons, la gueuse, le modernisme, le Concile Vatican II.
Vous devriez être attaché à distinguer ce dont on est responsable, de ce dont on ne l'est pas. Adhérer, par intérêt, par ignorance ou par sottise, à une secte malfaisante ou à des réformes délétères, est une faute grave. Il est difficile, en revanche, de soutenir qu'être né juif procède d'un choix délibéré. On ne voit pas non plus ce que la gueuse, un mot qui offre un choix de définitions assez étendu, vient faire dans votre argumentation, si ce terme convient à une thèse sans cesse ressassée, jamais démontrée.
"J aimerais savoir en quoi il serait mauvais de défendre Israël, Etat qui a mille fois plus de points communs avec l Occident que tous les pays arabes, chaotiques, fanatiques et corrompus ..."
Au contraire, la pensée occidentale est influencée par Socrate et par le Christ, qui nous ont appris qu'il vaut mieux subir une injustice que de la commettre. Or, s'il est un Etat (à supposer qu'un catholique soit tenu de suivre Jean-Paul II et de le reconnaître comme tel) qui multiplie les iniquités, c'est bien l'Etat juif. Tandis que, s'il est un peuple qui subit l'injustice dans toutes ses composantes, notamment la chrétienne, c'est le noble et vaillant peuple arabe, dont les dirigeants les plus corrompus (la famille Séoud, par exemple) sont les meilleurs amis d'Israël.
@Curmudgeon
Ne jetez pas la pierre à ces égarés induits en erreur par de faux génies créateurs d'une culture française qui n'existe pas.
« L'Église a trois sortes d'ennemis: les Juifs, qui n'ont jamais été de son corps; les hérétiques, qui s'en sont retirés; et les mauvais Chrétiens, qui la déchirent au dedans. »
Pensées / Blaise Pascal
Il oublie les infidèles. C'est peut-être pour préserver son classicisme ternaire.
Et les juifs ont leurs TROIS grandes fêtes :
Hanoucka, Pessah...et le Salon du Prêt-à-Porter !