Dóminus Jesus, postquam cœnávit cum discípulis suis, lavit pedes eórum, et ait illis : Scitis, quid fécerim vobis ego, Dóminus et Magíster ? Exemplum dedi vobis, ut et vos ita faciátis.
Le Seigneur Jésus, après la cène avec ses disciples, leur lava les pieds et leur dit : Savez-vous ce que je viens de faire, moi qui suis votre Seigneur et votre Maître ? Je vous ai donné l’exemple, afin que vous fassiez de même.
L’antienne de communion évoque le lavement des pieds, établissant ainsi directement le lien entre l’institution de l’eucharistie et le « Mandatum ».
C’est d’abord un récit, orné comme il se doit sur Dominus Jesus, puis sur le mot important du jour : coenavit. Le chant devient très solennel quand c’est Jésus qui s’exprime, et souligne qu’il est le Seigneur et le Maître.
La voici d’abord par les Cantores in Ecclesia, chœur fondé dans les années 80 à Portland, Oregon, par Dean Applegate, « pleinement dédié à la préservation et à la promotion du chant grégorien et de la polyphonie sacrée en contexte liturgique dans la messe latine de l’Eglise catholique », en résidence à l’église Saint-Etienne de Portland.
Puis par les moines de Ligugé (1958), avec les quatre premiers versets du psaume 22 (Dominus regit me et nihil mihi deerit).
Puis par les moines de Montserrat, dans une version légèrement différente, avec le psaume 150 (Laudate Dominum in sanctis ejus).