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Etat de droit…

On apprend que le procureur de Nice avait confié l’enquête sur l’affaire Geneviève Legay à la concubine du commissaire responsable de la charge de police.

On se frotte les yeux… Et l’on ne s’étonne pas que trois fois deux policiers soient allés demander avec insistance à Geneviève Legay de dire qu’elle avait été poussée par un journaliste…

On peut quand même s’étonner de la réaction du procureur : « Je ne vois pas en quoi cela pose problème. »

Et du commissaire : « C’est ma vie privée. Ça ne regarde que moi. »

Sic.

Il s’agit du procureur de la République des Alpes-Maritimes. Il s’agit du commissaire en chef de la police des Alpes-Maritimes.

Nous parlons bien de Nice, en France, pays qui fait la leçon à la terre entière au sujet de l’état de droit…

Commentaires

  • Si vous êtes surpris (j'en doute), c'est que vous n'avez pas compris à quel point la France d'en haut (y compris dans l'Eglise, d'ailleurs) est pourrie.

    Cette pourriture vient de loin : c'est le retour des zélateurs de l'Europe allemande et technocratique, après la parenthèse gaulliste.

    Cette France d'en haut cumule deux croyances complémentaires (à mon avis, gravement fausses toutes les deux) :

    1) Ceux d'en haut savent mieux que ceux d'en bas ce qui est bon pour ... pour qui exactement ? C'est souvent très flou : la France ? Les Français ? L'Europe ? L'humanité ? La classe dirigeante elle-même ?

    Quoiqu'il en soit, la consultation de ceux d'en bas est une mascarade destinée à les faire se tenir tranquilles.

    2) La France ne peut vivre dans l'honneur et dans l'indépendance. Le mieux qu'elle puisse espérer est d'être reconnue comme le laquais en chef de l'Allemagne, ou, éventuellement, des Etats-Unis (cette double allégeance étant cohérente).

    A partir de ces deux croyances fausses, on comprend le phénomène Macron.

    La fausse alternance qui servait à tromper les Français n'était plus tenable.

    Macron représente le dévoilement de ce mensonge et le passage en force de la France d'en haut dans toute sa brutalité.

    Macron a été élu sur un coup d'Etat politico-judiciaire et, depuis, il gouverne comme il a été élu : en force. Sa logique, c'est « J'ai tous les pouvoirs et toi aucun. Alors tu fermes ta gueule et tu souffres en silence ou je te tape ! ».

    Toute la France officielle (notamment les instruments de répression, justice, police, fisc) s'aligne sur ce comportement, c'est pure lutte de pouvoir. Tous les coups sont permis.

    C'est déshonorant à titre individuel pour les juges et pour les policiers qui participent à cette politique ignoble. Aujourd'hui, leur conscience les juge et j'espère qu'un jour c'est un peu plus que leur conscience qui les jugera.

    L'image la plus juste qui me vient : le pouvoir des hommes de l'Etat sur les Français est colonial (au pire sens du terme) et les Français doivent mener une guerre de décolonisation pour se libérer.

    Tant qu'ils n'auront pas compris cela, ils ne pourront que se cogner sans but contre les murs de leur prison au lieu de se battre pour sortir.

  • J'ajoute : la prison dans lequel l'Etat français enferme les Français porte un nom. Court, facile à retenir : l'UE, avec son mitard, l'Euro.

    Tant que les Français n'auront pas envie de liberté au point de faire exploser l'Euro, ils seront ridicules de gémir.

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