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Mercredi de la quatrième semaine de carême

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Lutum fecit ex sputo Dóminus, et linívit óculos meos : et ábii, et lavi, et vidi, et crédidi Deo.

Le Seigneur a fait de la boue avec sa salive et en a oint mes yeux. Je m’en suis allé, je me suis lavé et j’ai vu et j’ai cru en Dieu.

L’antienne de communion de la messe de ce jour est aussi simple que parfaite dans son expression, tant littéraire que musicale. Le texte est un résumé du long évangile, un concentré de l’histoire du miracle de guérison, ne retenant que l’essentiel, depuis la fabrication de l’onguent jusqu’à la foi du miraculé : il y a 32 versets entre le premier mot et le dernier mot de l’antienne. La mélodie est le chant naïf et émerveillé de l’aveugle qui raconte comment il a été guéri et trouvé la foi. La « foi en Dieu », explicite-t-il ici, quand le thaumaturge s’est seulement dit « fils de Dieu ».

Par les moines de l’abbaye du Mont des Anges, dans l’Oregon (Mount Angel, fondé par les moines d’Engelberg en Suisse), en 1965 (album Chants of the Church) :

Commentaires

  • Très curieuse pièce, qui s'organise entre deux teneurs, sur le Fa et sur le Ré. Normalement ça donne des pièces du deuxième mode, mais ici la finale reste suspendue sur le Fa, en l'air, comme sans finale.
    Apparemment, l'aveugle après avoir "vu" (finale modale terrestre sur Ré) a "cru" (et la mélodie reste suspendue dans la sphère céleste sur le Fa de "Deo").
    Le jeu de la pièce sur les accents (de hauteur et de longueur) par rapport au texte est également un délice, malheureusement totalement passé à la trappe par le chœur (sont-ce des trappistes?).

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