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Jeudi de la troisième semaine de carême

Le graduel de la messe de ce jour figure pour ce jour dans cinq des six plus anciens manuscrits réunis dans l’Antiphonale sextuplex. Dans trois d’entre eux il est assigné aussi au 20e dimanche après la Pentecôte (où il se trouve toujours également). Dans les premiers antiphonaires notés (Einsiedeln, Saint-Gall…) il figure aux deux dates. Depuis lors, saint Thomas d’Aquin en a fait aussi le graduel de la Fête Dieu (qui n’est pas toujours chanté en paroisse parce qu’il est suivi non seulement de l’alléluia mais de la –trop- longue séquence Lauda Sion).

Le voici par les moines de Solesmes, dans la superbe version de 1953, sous la direction de dom Gajard qui écrivait :

D’une ligne générale très enveloppée et opulente, le graduel Oculi mei se recommande spécialement par la grande montée expressive du début, qui, couvrant toute l’octave et suivie du tu das très affirmé, traduit admirablement l’ardeur du désir et la certitude ; après quoi, sauf quelques retours à l’aigu, il évolue ordinairement en larges broderies autour de la dominante [ré] et dans la quinte modale [sol-ré], d’où lui vient son caractère en partie méditatif.


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Oculi ómnium in te sperant, Dómine : et tu das illis escam in témpore opportúno. ℣. Aperis tu manum tuam : et imples omne ánimal benedictióne.

Les yeux de tous, Seigneur, espèrent en vous, et vous leur donnez la nourriture au temps opportun. Vous ouvrez votre main et vous comblez de bénédiction tous les vivants.

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