Les pièces du propre de la messe de saint Joseph ont été prises dans divers communs des saints. Sauf l’antienne de communion, dont le texte est une citation de l’évangile de la fête.
La mélodie est reprise et habilement adaptée de l’antienne de communion du lundi saint, de façon à lui enlever son aspect de combat et de plainte pour lui donner un aspect lumineux et sereinement joyeux. On remarque que les deux mélismes de la deuxième phrase, repris de l’antienne du lundi saint, tombent tous deux sur « est ». Celui qui va naître de la Vierge est l’être même, celui qui dit : Je Suis.
Par les moines du monastère Saint-Benoît de São Paulo (ce n’est pas l’idéal, mais les autres interprétations sur internet se terminent par l’Alléluia, ce qui est interdit en carême, et de toute façon elles ne sont pas très bonnes non plus).
Joseph, fili David, noli timére accípere Maríam cónjugem tuam : quod enim in ea natum est, de Spíritu Sancto est.
Joseph, fils de David, ne craint point de prendre chez toi Marie ton épouse, car ce qui est conçu en elle est du Saint-Esprit.