L’accusation de « conversion forcée » est devenue l’arme principale, voire unique, du combat des hindous contre les chrétiens en Inde. Même les carmélites enseignantes en sont victimes dans le Jharkhand. L’an dernier a été votée une loi qui punit de quatre ans de prison toute tentative de conversion forcée, il faut bien trouver à l’appliquer. C’est une ancienne enseignante qui a porté plainte : la supérieure avait voulu l’obliger à assister à la messe sous menace de mort. Sic. Des poursuites sont engagées.
En réalité l’enseignante a été renvoyée le 1er octobre à la suite d’une vingtaine de plaintes de parents pour mauvais traitements, insultes, propos racistes (envers les enfants d’origine tribale), etc. L’enseignante n’ayant pas modifié son comportement, les carmélites ont dû se séparer d’elle. Il est vraisemblable que l’affaire fera long feu, puisque les religieuses ont des images probantes des caméras de vidéosurveillance, mais, en attendant, la réputation de l’école est ternie, et c’est évidemment l’objectif recherché.