Michael Ignatieff, le recteur de l'Université d'Europe centrale, l’université Soros de Budapest, a annoncé hier son transfert à Vienne :
« Nous sommes chassés de Budapest, c'est un jour sombre pour la Hongrie, et pour la liberté de l'enseignement. C’est quelque chose qui n'a pas de précédent. Une institution américaine a été forcée de quitter un pays allié de l'OTAN, une institution européenne évincée d'un Etat membre de l'UE. »
L’UEC est une université américaine. Elle doit se conformer à la loi hongroise. Laquelle impose qu’une université étrangère ait un campus dans son pays d’origine pour prouver qu’elle n’est pas un troll, et que son directeur soit hongrois (ce qui est également une obligation en France, et personne ne hurle à la destruction des libertés académiques…).
Non seulement le recteur est étranger, mais il fait partie de la lie la plus nauséabonde du « libéralisme » canadien, et pire encore, de Toronto.
Un professeur se plaint :
« Nous nous sentons abandonnés par les institutions qui sont censées être gardiennes de la démocratie. L'Union européenne j’en suis sûre aurait pu faire quelque chose pour arrêter notre gouvernement. Nous nous sentons aussi abandonnés par les Etats-Unis qui n’en ont pas fait assez pour empêcher que cette institution américaine soit expulsée de son lieu de naissance. »
Le problème de Soros est qu’en effet il peut difficilement compter sur l’appui de Donald Trump… Quant à l’UE elle a engagé une procédure contre le méchant Orban, mais on sait ce que le méchant Orban fait des procédures de l’UE…
L’université Soros va donc s’installer à Vienne à partir de septembre 2019 pour tout ce qui concerne l’obtention de diplômes américains, tout en restant quand même à Budapest pour les diplômes hongrois.
Sebastian Kurz semble accueillir favorablement cette installation. Jusqu’à ce que Soros fasse tomber son gouvernement ?
Commentaires
La carrière politique d'Ignatieff a été plutôt brève et guère couronnée de succès !
Ah! Ah! à mourir de rire, les libéraux fanatiques intolérants de l'UEC qui n'étaient là que pour torpiller la politique du gouvernement hongrois jouent aux vierges effarouchées!
Ils avaient même le soutien de l'immonde torchon "la Croix"
A Vienne, ils trouveront des complices et pourront, par exemple, comploter avec le recteur Toni Faber . Comme YD le signale avec humour, Kurz devra se cramponner à son siège. Mais peut-être en attend-t-il queslques retombées financières?