J’ai signalé que les écoles publiques d’Ecosse vont désormais enseigner les droits des invertis et l’histoire de la lutte pour la reconnaissance de ces droits. Et qu’ainsi, comme le claironne le ministre de de « l’Education », l’Ecosse sera « le premier pays au monde à intégrer dans ses programmes une éducation inclusive LGBTI+ ».
Apprenant cela, LifeSiteNews a demandé à la conférence des évêques d’Ecosse ce qu’en pense la hiérarchie catholique, d’autant que la grande majorité des écoles catholiques seront soumises à cette propagande.
Réponse du porte-parole de la conférence des évêques :
« L’Église catholique accueille toutes les recommandations qui peuvent contribuer à faire en sorte que les élèves et le personnel scolaire soient correctement équipés pour combattre et éliminer le harcèlement fondé sur les préjugés au sein des écoles et de la société en général, conformément à la loi. (…) Nous espérons que l'impact de ces recommandations sera positif pour tous et que les leçons tirées de ce processus pourront être étendues à des problèmes similaires associés à d'autres domaines de l'égalité et de l'éducation à l'inclusion. »
Sic !
Commentaires
Le Canada et la France font pareil, plus discrètement.
" conformément à la loi", c'est le slogan de presque tous les évêques du monde. L'avortement et l'euthanasie ont de beaux jours devant eux.
"C'est légal, donc c'est moral" (réponse d'un chef de service de maternité faisant des avortements, catholique pratiquant, communiant tous les dimanches après sa semaine d'assassinats de bébés à naître. Avec des évêques pareils, comment le lui reprocher????)
Comme si le "parapluie" des chefs indignes protégeait la conscience des sous-ordres serviles...
Si l'on pense que l'homme est un zoon politikon, alors le droit est naturel. Mais depuis Hobbes, Spinoza et Rousseau, il paraît que nous nous agrégeons à la société par contrat : le droit est donc devenu "positif", c'est-à-dire contingent.
"C'est légal, donc c'est moral." Il faut rappeler à ce "médecin" "catholique" avorteur (sûrement franc-maçon, tant qu'à faire...) qu'un païen comme Aristote, qui n'avait à disposition que la loi morale inscrite dans le cœur de l'homme, s'efforçait cependant d'en faire la source du droit. Nous, qui avons les Commandements et le Christ, ne serons pas jugés par Spinoza ni par Rousseau.
je ne suis pas helleniste, mais je crois savoir que "zoon politikon" est un accusatif et qu'aprés le verbe être on emploie le nominatif
En l'occurrence ζῷον πολιτικόν est un nominatif neutre.
Le pape actuel, grand latiniste, a traduit cela en ces termes: "animal policitus".
Y a-t-il encore des catholiques fidèles au Magistère ? Qui aiment Dieu et non le monde ?
Les cathos serpillères,
Les prélats paillassons
Iront tous en enfer
Sans l'ombre d'un soupçon.
A l’occasion de la réunion de la conférence épiscopale américaine, une journaliste américaine fait une brève interview improvisée du cardinal Levada, ancien archevêque de San Francisco. C’est édifiant. Levada n’a toujours rien compris, et manifeste un total mépris de ce que les laïcs catholiques peuvent penser et ressentir. Non seulement ces gens vivent dans un autre monde (au fond ils ne diffèrent pas tant que ça des évêques issus de la noblesse dans l’ancienne France), mais leur irresponsabilité et leur immoralité atteignent des sommets.
Normalement, dans beaucoup de pays, l’Eglise catholique devrait s’effondrer pour trois siècles, vu le patient travail d’autodestruction auquel s’adonne une partie de ses clercs. A moins évidemment que l’islam occupe la place laissée vacante, auquel cas, il faudra un millénaire de reconquista externe.
https://www.churchmilitant.com/news/article/cardinal-levadas-clericalism
pourquoi calomnier en bloc les évêques de l'ancienne France ?
on sait en effet que, d'aprés Louis XVI lui-même, Loménie de Brienne ne croyait pas en Dieu, ce qui devait être aussi le cas de Talleyrand, mais certains moururent martyrs, d'autres refusèrent de démissioner quand un pape que je ne qualifierai pas le leur demandait pour se mettre d'accord avec la Révolution, et on peut constater, lorsqu'on en prend la peine, que la plupart exercèrent correctement leur mission d'évêque,sinon on ne comprendrait pas le renouveau religieux de la France au XVIIième siècle
"Non seulement ces gens vivent dans un autre monde (au fond ils ne diffèrent pas tant que ça des évêques issus de la noblesse dans l’ancienne France), mais leur irresponsabilité et leur immoralité atteignent des sommets."
J"attends toujours un thésard qui viendrait bousculer les lieux communs. En attendant, je reste avec mon cas, ce bon Suger, deuxième personnage du royaume sous Louis VI et Louis VII, Abbé de Saint-Denis et créateur du gothique, qui était fils de serf. Ah ! S'il vous plait, une thèse un peu paradoxale sur le recrutement des évêques au Moyen Âge !
Au lieu de canoniser des terroristes argentins et de réhabiliter Luther, pourquoi le "pope Frankie" la fripouille ne s'intéresserait-il pas à Suger ?
A Stavrolus :
Je sais parfaitement que les évêques français n’ont pas toujours été exclusivement nobles, mais il demeure qu’en 1789: tous sauf un étaient nobles, et il est douteux que ce biais social ait été sans aucun effet. C’était une époque décadente sous ce rapport, comme la nôtre l’est aussi apparemment quant au recrutement des évêques, au moins pour une part et aux Etats-Unis.
Je ne suis pas certain que l'origine sociale des évêques ou leur manque d'empathie vis-à-vis du bas clergé soient à l'origine de la déliquescence actuelle. Nous vivons une époque de grande hypocrisie, qui fait suite à des décennies de relâchement des mœurs. J'écoutais l'autre jour Les Hommes en noir et un Jésuite racontait qu'aux Etats-Unis, où il avait fait ses études dans les années 1980, les séminaristes se présentaient en déclinant leurs nom, prénom et préférence sexuelle (!).
Les péchés impurs contre l'ordre de la nature prennent racine dans les péchés contre l'Esprit Saint. La situation actuelle a plus à voir avec les errements qui ont accompagné et suivi Vatican II qu'avec la bulle dans laquelle vivent peut-être certains évêques.
je ne sais pas si l'époque qui a précédé immédiatement la Révolution était si décadente que ça, mais la notre l'est surement, bien qu'il y ait fort peu d'évêques nobles
quant à Suger, qui n'a jamais été évêque, ses origines sont assez obscures; l'histoire qu'on enseigne dans les écoles de la République en fait un fils de serf, de même qu'elle fait de Colbert le fils d'un pauvre boutiquier, et on peut penser à une falsification du même ordre
"quant à Suger, qui n'a jamais été évêque"
Je ne crois pas l'avoir prétendu, mais vous avez tout à fait raison. Il tenait sa crosse vers l'intérieur.
" l'histoire qu'on enseigne dans les écoles de la République"
Si vous croyez que l'école de Hollande et de Macron s'intéresse à l'ascenseur social au Moyen Âge, via l'exemple de Suger, vous vous fourrez le doigt dans l’œil... Il est vrai que 300 ans plus tard, Jeanne d'Arc, autre exemple d'ascension sociale, a peut-être droit à une allusion ironique, en classe de cinquième.
@Stavrolus
je ne pense pas que Colbert ait vécu au Moyen Age, mais je sais que la République a "canonisé" un certain nombre de gens qui ne le méritaient pas, et c'est de ça que je parlais, pas des modes des pédago
@Théofrède
Je ne suis pas le seul à avoir pu observer que vous ne lisiez pas les posts auxquels vous répondiez, mais je découvre que vous ne lisez pas non plus les vôtres. Je me permets donc de vous citer :
"quant à Suger, qui n'a jamais été évêque, ses origines sont assez obscures; l'histoire qu'on enseigne dans les écoles de la République en fait un fils de serf"
Mais vous avez sûrement raison: je pensais que Colbert vivait au Moyen Âge et que le Roman de Renart était une œuvre de La Fontaine.
la bave du crapeau etc . . .