Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Du nouveau en Espagne

1086517.jpg

Le Monde :

L’émergence d’un parti d’extrême droite surprend l’Espagne

Les Echos :

L'émergence d'un parti d'extrême droite choque l'Espagne

Le Monde explique :

L’image a fait l’effet d’un électrochoc dans un pays qui semblait vacciné contre l’extrême droite. Dimanche 7 octobre, près de 10 000 personnes se sont entassées dans les gradins du palais de Vistalegre, à Madrid, pour acclamer les leaders de la petite formation Vox, Santiago Abascal et José Antonio Ortega, venus égrener leurs « cent mesures urgentes pour l’Espagne ».

Au programme : recentralisation de l’Etat, dissolution des régions autonomes, interdiction des partis indépendantistes, suppression de la loi de mémoire historique qui a interdit l’exaltation du franquisme en 2006 et de celle sur la violence faite aux femmes, récupération de Gibraltar, expulsion des immigrés en situation irrégulière, construction de murs à Ceuta et Melilla, retrait de l’espace Schengen, alignement sur le groupe de Visegrad (groupe informel réunissant la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie).

La foule était si nombreuse que des centaines de personnes sont restées derrière les portes de ces anciennes arènes symboliques, qui ont vu naître en 2014 la formation de la gauche radicale Podemos. A l’intérieur, Vox s’en prenait à « la petite droite lâche », en référence au Parti populaire (PP), et à la « girouette orange », c’est-à-dire le parti libéral Ciudadanos, et promettait « la grande Espagne, de nouveau ».

Lu sur Fdesouche :

ABC : Qui admirez-vous dans la politique européenne ? On vous compare à Le Pen.

Santi Abascal, président de « Vox » : « Dans la politique européenne, j’admire la reine Isabelle la Catholique et Charles Quint. Et aujourd’hui, Viktor Orbán est le fer de lance d’une nouvelle Europe, fondée sur la souveraineté des nations, l’identité chrétienne et sur l’opposition à une immigration massive. »

Commentaires

  • Enfin une bonne nouvelle!

  • La récupération de Gibraltar n'est pas une priorité dans une Espagne exsangue économiquement. Cela ratisse un peu trop large à mon goût.
    Vox existe depuis 2013

  • Cela fait un bon moment que je désespère des Espagnols... Ils sont à la pointe du " progrès " dit sociétal dans le pire sens du mot depuis si longtemps que je demande à voir avant de me réjouir...

    Si ce nouveau mouvement ne rafle pas la majorité aux prochaines élections, c'est que ce peuple est définitivement dégénéré et qu'il n'y a plus rien à attendre...

    Il va sans dire que je souhaite la régénération de l'Espagne et je prie pour elle.

  • ce mouvement veut-il supprimer le statut foral de la Navarre, que Franco lui-même avait respecté ?
    si c'est le cas, il n'est pas si traditionnaliste que ça

  • Des anciens du PP dont l'idole est Aznar. Comme extreme-droite on a sans doute vu mieux...
    La récupération de Gibraltar peut déjà commencer par arrêter d'être (le gouvernement) les valets des britanniques de la colonie, des gens qui méprisent les espagnols comme personne d'autre au monde, et Dieu sait que les espagnols sont universellement méprisés.
    Oléandre, le peuple espagnol est définitivement dégénéré et il n'y a plus rien à attendre. Vox aura 1 ou 2 députés, ce qui est énorme.
    Je ne crois pas que le régime foral de Navarra y Álava soient en question, bien qu'il n'y aient plus rien à voir avec celui des temps du Caudillo.

  • Personne ne méprise les Espagnols qui me semblent au contraire être considérés comme des gens sérieux, certainement plus que les Italiens et peut être même que nous autre Français !
    Certaines institutions espagnoles, comme l'armée, la justice, la police ou l'université me semblent bien plus solidement conservatrices que leurs homologues françaises ...

  • @Roger
    allez-vous souvent en Espagne ?
    j'y ai toujours remarqué le mépris même pas dissimulé que la plupart des Français qu'on y rencontre ont pour les Espagnols qui, il est vrai, le leur rfendent bien

  • Le comportement du Français moyen en troupeau à l'étranger a toujours été scandaleux.
    Les atrocités napoléoniennes, le soutien de la France aux rouges pendant la guerre civile, et plus tard aux terroristes de l'ETA ne sont pas de nature à entretenir l'estime des Espagnols.
    Une anecdote: dans les années 1960-70 quand des socialo-gauchistes français étaient envoyés en mission dans l'Espagne de Franco, ils demandaient à l'employeur une prime pour "risque politique" et ceux-ci payaient sans discuter. Sans rire. Inutile de dire que le comportement de ces types sur place laissait à désirer (soûleries, tapages, rixes, critiques sur tout, attitude méprisante) ,l 'alcool étant bon marché, ils ne s'en privaient pas. Mais ils avaient la trouille de la Garde Civile.

  • une autre anecdote : le monument que les chefs d'état étrangers doivent fleurir quand ils sont en visite en Espagne est maintenant le monument aux morts du Dos de Mayo; le gouvernement poussa le vice, mais peut-être était-ce un hasard, de profiter d'une visite de François Mitterrand pour inaugurer cette cérémonie
    toujours est-il que quand je suis en Espagne et entend parler autour de moi de "gavacho" ou de "franchute" je me fais trés discret

  • Roger,
    En tant qu'espagnol marié avec une française, je vous dis : détrompez-vous. En Occident il y a les mêmes reflexes et les mêmes habitudes partout. Les institutions que vous mentionnez sont peut-être un peu moins infiltrés par la FM qu'en France, et il y a moins de anticatholicisme institutionnel, mais la tendance depuis longtemps est à s'empirer.
    Cependant, ce qui manque à l'Espagne par rapport à la France est ce noyau d'irréductibles qui existe en France depuis la révolution. Franco avait habitué les espagnols à l'obéissance à l'autorité et la seule chose qui est restée. Les conservateurs espagnols vivent dans la peur de l'arrivé des rouges et ils vont toujours voter la "droite" officielle, certifiée et aseptisée (extrême centre).

  • Ah! on aimerait tant que la très catholique Espagne (ce qu'il en reste) se réveille!

  • Connaissez-vous l’histoire d’Espagne? En tant que catalane et fille d’un catalan républcain condamné à mort par Franco, ce parti d’extrème-droite ne m’inspire aucune confiance. On peut être catholique fervent et pro-vie à fond (je le suis) et ne pas adhérer ni au franquisme ni à l’idéologie de ce parti qui hait la Catalogne, sa langue, sa culture et son désir d’ être elle-même.... Que je sache, la sacro-sainte unité de l’Espagne n’est pas un dogme de foi. Par ailleurs, il ne me viendrait pas à l’esprit d’aller me confesser de vouloir l’indépendance de mon pays....

  • l'histoire d'Espagne m'apprend que Franco a sorti l'Espagne d'un régime qui persécutait l'Eglise et a tué une grande partie de son clergé et beaucoup de fidèles

  • Théofrède a raison. Les rouges, particulièrement en Catalogne, ont massacré les prêtres et les catholiques sociaux. Le quart du clergé, 13 évêques. Les assassinats, viols et incendies de couvents et d'églises avaient commencé dès 1931. En cas de victoire des rouges, toute l'Europe du sud, le Maroc et l'Algérie auraient été sous dictature communiste. L'aumônier de Franco pendant toute la guerre était catalan et beaucoup de catalans lucides étaient franquistes. Anna Maria, vous devriez lire des ouvrages d'histoire moins "orientés".
    Je rappelle aux amnésiques qu'une grande partie des réfugiés appelés pudiquement "républicains espagnols" ont participé avec les communistes aux massacres de l'Epuration en France, épuration très gaullo-bolchévique.

  • Il est bon de rappeler que le plus célèbre des Catalans, Salvador Dali, a accepté d'être décoré par Franco.

    Il est bon de rappeler aussi que Franco était un militaire tout à fait a-politique, il ne s'intéressait absolument pas à la politique, mais il a fini par se décider à agir en s'apercevant que le régime républicain qu'il servait avait créé un chaos invraisemblable avec les grèves de caractère révolutionnaire et les incendies et destructions de tout ce qui représentait à l'Église avec blessés et morts à la clé...et ce régime, loin d'essayer d'arrêter cela, l'encourageait au contraire par son parti-pris sectaire.

    De plus, la victoire de Franco a assuré à la France la sécurité : imaginons quel danger mortel aurait été une Espagne communiste alliée à l'URSS, pour une France qui était minée de l'intérieur par le parti communiste français qui aurait bien voulu rééditer le coup de Prague de 1948 !

    Si les Français n'étaient pas des veaux ( de Gaulle dixit...) ils seraient éternellement reconnaissants à Franco et baptiseraient leurs avenues du nom de Franco.

Les commentaires sont fermés.