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Louis de Bourbon et la famille

Le XIIe congrès mondial de la famille s’est déroulé du 14 au 16 septembre à Chisinau, capitale de la Moldavie. Il y avait là notamment le secrétaire d’Etat du Saint-Siège le cardinal Parolin, Olga Epifanova, vice-présidente du Parlement russe, le prince Louis de Bourbon (« Louis XX »).

D’entrée, le président moldave Igor Dodon a déploré que la famille soit aujourd’hui « soumise à l’érosion et à la destruction, à l’augmentation des taux de divorce et à l’insécurité sociale », et aux menaces d’une philosophie anti-familiale. « Chaque enfant ne doit être éduqué que dans la famille et la famille est exclusivement une alliance entre une femme et un homme, un papa et une maman. » Les gay-prides sont « immorales » et devraient « probablement être interdites ». L’année 2019 sera « année de la famille » en Moldavie.

Le discours de Louis de Bourbon était assez remarquable. Extrait :

Si le Chef de la Maison de Bourbon incarne, la famille royale et ses valeurs, il est aussi un chef de famille comme vous tous. Cette famille je la ressens dans mon être, au plus profond de moi. Cette famille ce sont ceux qui m’ont précédé et à qui je dois d’être ce que je suis. Voyez-vous, il n’y a pas un jour où je ne pense à mes aïeux qui m’ont légué une histoire qui parfois me dépasse ; où je ne pense à mon frère trop tôt perdu, à mon Père, mort alors que j’étais trop jeune, à mes grands-parents, à ma chère Grand-Mère décédée il y a quelques mois. D’eux tous, je suis redevable de ce que je suis, petit maillon d’une chaîne immense. Il est absurde de vouloir croire que l’on serait des individus orphelins qui auraient tout à redécouvrir ou à attendre de l’Etat. Bien évidemment si cela s’applique à ceux qui nous ont précédés, cela est encore plus vrai pour ceux qui sont actuellement à mes côtés, chaque jour, chaque instant. Que serais-je sans ma femme, sans mes chers enfants et parmi eux j’inclue le quatrième qui est annoncé pour dans quelques mois, mais qui est déjà une personne au sein de notre famille. Cet aspect spirituel, est au cœur de la famille et fait partie de son mystère. La famille est une entité en elle-même, exactement comme le couple est plus que le mari et la femme. Ainsi s’attaquer à la famille, c’est ruiner l’équilibre naturel, c’est rompre la chaîne des générations qui va des origines du monde à ce qui sera sa fin. Cette dimension de la famille est essentielle et la remettre en cause revient à attaquer les plus grands fondements de la société humaine. Il nous appartient de la défendre, à nous parents.

Commentaires

  • C'était apparemment un beau discours... Et quoi de mieux que le successeur des rois de France pour défendre la famille et la filiation!

  • ce n'est pas un successeur des rois de France, c'est un successeur de la reine Isabel II qui était la première à dire à ses enfants qu'ils n'étaient Bourbon que par elle
    même les Espagnols n'ont pas voulu de lui

  • Euh non, c'est l'aîné des Capétiens. Et la préférence donnée par Franco au fils du comte de Barcelone sur le duc de Ségovie ne change rien à la succession royale française!

  • vous n'êtes pas trés au courant
    comme le disait la reine Isabel II, ses enfants n'étaient Bourbon que par elle, et avaient pour père un de ses nombreux amants; le père du roi Alphonse XII était un officier du nom d'Enrique Puig Molto, et ses sujets l'appelaient "el Puigmoltonejo"
    depuis la disparition de la branche carliste, le véritable aîné des Bourbon doit être un Bourbon-Sicile
    l'état-civil espagnol n'a rien à voir avec la succession au trône de France
    par ailleurs, la descendance de Felipe V est frappée du vice de pérégrinité, et n'a jamais été considérée comme faisant partie de la famille royale française, ni sous l'Ancien Régime ni sous la Restauration
    quant au titre de duc d'Anjou dont se pare ce monsieur, il fut bien celui de son ancêtre jusqu'à son accession au trône d'Espagne, mais fut par la suite celui de plusieurs autres princes français, dont le futur Louis XV
    son véritable titre est actuellement celui d'excellentissimo senor, et il sera duque de Franco à la mort de sa mère

  • Il est à son honneur d'avoir défendu la mémoire de son arrière-grand-père, mais il n'a pas le nez bourbon. D'autre part, les monarchies constitutionnelles ou parlementaires en Europe, type de régime auquel il déclare aspirer, sont de belles cuvettes en marbre pourvues d'élégantes lunettes en marqueterie ; mais sous la fosse, on trouve toujours la même bouse oligarchique, souvent encore plus malodorante. La monarchie judéo-britannique (les Mountbaten sont des juifs frankistes rebaptisés, les Battenberg) est à cet égard un exemple parfaitement dégueulasse.
    Comme les petits pois, la monarchie, ça se prépare à la française... C'est même ce qu'on a fait de mieux.

  • les Mountbatten, pardon.

  • La bâtardise d'un enfant ayant possession d'état ne se présume pas. Et vous rejetez sans plus de raisons la descendance du premier duc de Séville.
    La descendance de Philippe V n'est bien sûr frappée d'aucun vice de pérégrinité imaginaire en droit français, et les insignes des ordres ont été transmis du comte de Chambord au comte de Montizon (Jean III de France).
    Quant à Louis, vous reconnaissez vous-même que Philippe V est son ancêtre...

  • Si vous rêvez du Grand Monarque, dites-vous bien que "de ces pierres, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham". J'ai beaucoup d'estime pour le marquis de la Franquerie, mais croyez-vous que Clovis descendait de Jessé ? Et Charlemagne de Mérovée ? Et Louis XVI, avec ses 10 % de sang franc dans les veines, de Clovis ? Je sais que sainte Jeanne d'Arc a persuadé Charles VII qu'il était bien le fils de son père. Mais "de ces pierres..."

  • Si Napoléon avait fondé une dynastie, on aurait eu droit à un fils de Mérovée très entreprenant, venu engrosser une ravissante représentante de la famille Buonaparte en Corse, à l'occasion d'un trek en canoë (sur le Golo, bien entendu, et même sur le Golo-Golo).

  • le droit civil français a-t-il quelque chose à voir avec la succession au thrône ?
    la reine Isabel II, la mieux placée pour être au courant, a bien établi que ses enfants n'étaient Bourbon que par elle, même si son mari, quand elle accouchait, venait, contre rémunération, jouer le rôle de l'heureux papa
    le duc de Séville descend de l'infant Francisco de Paula, dont on regrettait qu'il ressemble scandaleusement à son père
    je ne vois pas pourquoi j'aurais nié que l'excelentissimo senor D.Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu descende de Philippe V dont la reine Isabel II était l'héritière depuis l'abolition de la loi salique en Espagne
    enfin, je ne vois pas trés bien pourquoi la succession au trône de France serait soumise au Code Napoléon, et le vice de pérégrinité existait en Ancien Droit; c'est d'ailleurs pour cela que les Français qui partaient s'établir provisoirement à l'étranger, même pour y être souverain électif, demandaient avant de partir des lettres de naturalité; c'est sans doute pour cela aussi qu'il a été difficile de peupler la Nouvelle France
    Louis XIV en avait bien délivré à son petit-fils, mais elles étaient sans effet puisqu'il partait pour fonder une dynastie étrangère; la descendance de l'ancien duc d'Anjou n' d'ailleurs jamais été considérée comme faisant partie de la famille royale de France par les régimes compétents, que ce soient ceux de l'Ancien Régime ou ceux de la Restauration
    Felipe V semble d'ailleurs parfaitement l'avoir admis, puisqu'il donna à la dynastie qu'il fondait le nom de Bourbon qui n'avait jamais été le sien en France où c'était le nom des princes du sang Condé et Conti, mais non celui des fils et petit-fils de France, et celui des bâtards légitimés
    que les insignes des Ordres aient été transmis au comte de Montizon prouve simplement que, dans l'esprit du comte de Chambord, si c'est bien lui et non sa femme qui les a transmis prouve simplement qu'il les considérait comme des ordres familiaux dont la Toison d'Or était un parfait modèle; en revanche, il avait parfaitement admis que les princes d'Orléans étaient ses successeurs

  • @Stavrolus
    où avez-vous pris que la Maison de Hesse, dont les Battenberg sont une branche morganatique, était juive ?
    autant que je sache, il s'agit d'une branche cadette de la Maison de Brabant
    si vous visez les origines de Julie Haucke, il faudra sans doute que vous remontiez bien loin, et si elle était bien juive, les Battenberg ne le seraient pas plus que Ferdinand le Catholique, et par lui toutes les dynasties catholiques d'Europe

  • Oui, Julia Golda Broda von Hauke, née en 1825 (ce n'est pas si vieux), épouse morganatique du prince Alexandre de Hesse, fondateur de la maison des Battenberg. Julia était l'arrière-petite-fille d'un rabbin hassidique, lui-même arrière-petit-fils du fondateur du hassidisme. Deux de ses fils épousèrent l'un une fille de la reine Victoria, l'autre une petite-fille de cette même impératrice des Indes.
    Une petite-fille de Julia épousa André de Grèce et donna naissance au prince Philip, époux d'Elisabeth II. Pour l'anecdote, ce fut une autre de ses petites-filles qui épousa Alphonse XIII, dont Louis XX est, je crois, l'arrière-petit-fils. Ce doit être pourquoi il n'a pas le nez bourbon.
    De toute façon, ces altesses donnent quelques gages à ceux qui sont susceptibles de les soutenir. Louis de Bourbon ne va pas appeler à ériger des sapins de Noël en forme d'olisbos homosexuels devant la mairie de Paris, ni à vendre des organes de goyim aux hôpitaux israéliens.

  • Pour la généalogie détaillée de Julia Hauke, voir le site de généalogie Geni, lui-même chapeauté par le site israélien MyHeritage. Les juifs sont très fiers de leurs mariages, quand les goyim en valent la peine.
    Toutes ces références sont données par Pierre Hillard, un auteur beaucoup mieux sourcé qu'Alain Decaux.

  • il faudrait donc remonter jusqu'aux arrière grands parents de Julia Haucke (et non von Haucke) pour trouver du juif, tout au moins d'aprés un site israëlien
    la science généalogique israëlienne me surprendra toujours, surtout depuis qu'elle a pu déterminer que tous les Cohen ont le même chromosome Y, ce qui signifie que depuis l'Exode aucun prêtre juif n'a été cocu
    ce site donne-t-il également la généalogie de la Palomita, ancêtre de toutes les familles royales et princières catholiques d'Europe ?
    ou celle de Torquemada ?
    je pense depuis longtemps que l'expûlsion des Juifs d'Espagne a été une affaire interne de la communauté

  • Julia Hauke est née Julia Golda Broda, et c'est la fille de Gershom Yehuda Brody et de Faiga Horodenker. Il n'est donc pas question de remonter à ses bisaïeux pour "trouver du juif", comme vous dites. Elle avait été adoptée par le comte polonais Hauke, dans des circonstances que je pourrais retrouver si ma journée avait été moins rude.

  • Son père a sauvé la vie du comte avant de mourir lui-même. C'est une histoire comme ça. Je chercherai demain.

  • Bref retour sur ces histoires de famille très compliquées. Hauke était lui-même descendant d'une famille frankiste. Pour mémoire, les adeptes du faux messie juif Jacob Frank préconisaient une fausse conversion au catholicisme pour torpiller le "système" de l'intérieur. Il adopta deux des enfants de Gershom Yehuda Brody, Julia et son frère Aaron. C'est ce comte et général Hauke qui sauva la vie du frère du tsar (Nicolas Ier, je suppose) et obtint ensuite que ses enfants adoptifs devinssent pupilles du tsar, ce qui leur permit de faire ces mariages extraordinaires.
    Je ne pense évidemment pas que le fait d'avoir du sang juif dans les veines signe en soi une malédiction qui aurait inspirée à Bram Stocker son Dracula, mais les frankistes étaient des gens particulièrement tordus, qui non seulement prônaient la rédemption par le mal, mais se proposaient d'infiltrer les grandes familles chrétiennes pour corrompre la vraie doctrine de l'intérieur. Et Hauke était des leurs.

  • Théofrède, Louis de Bourbon est reconnu partout comme l'aîné des Capétiens y compris par le Vatican et l'Ordre souverain de Malte. Ca me suffit !
    En droit, il n'y a pas bâtardise dans le mariage. C'est même dans le code Napoléon.

    Dans le programme du XII° Congrès mondial des familles, Don Luis est annoncé officiellement comme "Louis de Bourbon France". Ces gens ont-ils hésité ?

    Pour le reste, on ne trouve aucune trace holographe de Chambord donnant la couronne aux D'Orléans, sauf dans des relations de voyage faites par le duc d'Orléans ou ses fondés de pouvoir...

    A noter que le duc d'Orléans fut éjecté du carré de Bourbon aux obsèques, ce qui augurait mal d'une prétendue succession selon les volontés du défunt, lequel refusa jusqu'au dernier jour de son agonie de signer la dévolution exigée.
    Chez les orléanistes on n'en parle jamais.

    Ceci dit le discours de Louis de Bourbon a été remarqué parce que l'angle d'approche était différent de tout ce qu'on a pu entendre à la cérémonie d'ouverture.

  • c'est fou l'importance que vous donnez tous au Code Napoléon pour régler la succession au trône de France
    quant à dire que Luis Alfonso de Borbon est reconnu partout comme l'aîné des Capétiens, c'est un peu exagéré, et par qui ?
    je suppose que l'Ordre de Malte n'aurait jamais osé proposer à Louis XIV de le faire chevalier, et je trouve extrêmement choquant qu'un individu qui prétend à sa succession parade dans son habit
    pour en revenir au sujet, les gens qui ont inventé la loi salique et ont ainsi désobéi à Napoléon l'ont fait parce que la reine Marguerite avait trompé son mari et qu'on ne savait pas qui était le père de la princesse Jeanne, à une époque où la succession féminine était admise dans toute l'Europe, sauf la Pologne et la Russie
    la princesse Jeanne était issue d'un mariage et jouissait de la possession d'état d'enfant légitime; elle succéda d'ailleurs au trône de Navarre; dans son cas, il n'y avait même pas suspicion, mais un simple doute, alors que dans celui des enfants d'Isabel II il y a une certitude et dans celui de l'infant Francisco de Paula une suspicion établie sur sa ressemblance physique avec l'amant de sa mère
    qu'une autorité étrangère ne fasse pas état de l'origine réelle de l'actuelle dynastie espagnole, c'est du ressort de la prudence diplomatique
    c'est pour une prudence du même ordre que lorsqu'on a voulu identifier la tête présumée d'Henri IV on a demandé des échantillons d'ADN à des Orléans, des Bourbon-Sicile et des Bourbon-Parme, mais qu'on s'est bien gardé d'en demander aux espagnols
    enfin, le comte de Chambord, qui connaissait la loi dynastique, n'avait aucune raison de la confirmer par écrit, d'autant que la succession orléanaise n'a été contestée qu'aprés sa mort; si le roi Henri III l'avait fait en faveur d'Henri IV, c'est qu'elle était déjà contestée de son vivant

  • Toujours les mêmes foutaises.
    Et encore oublie-t-on de remonter avant l'Antiquité !
    Si à la mort de Chambord la loi dynastique désignait Orléans, pourquoi Bellomayre, missionné par le comte de Paris, fit le siège des trois princes carlistes pour qu'ils signent une renonciation au trône de France ?

    De toute façon de couronne il n'y a plus, et rien ne dit qu'une nouvelle monarchie réussisse sous la couronne ancestrale, vu le manque de nerf des maisons royales, affairées à des préséances protocolaires et courant les messes du souvenir et repentir.

  • pouvez-vous m'expliquer qui est ce Bellomayre dont je n'ai jamais entendu parler

  • Michel de Bellomayre, avocat au Conseil d'Etat, est l'envoyé de Philippe d'Orléans (1838-1894). Après la mort d'Henri V, il se rue dans la gare de Göritz sur Jean III et les futurs Charles XI et Charles XII à quatre heures du matin, Ces deux derniers le reçoivent plus tard dans la matinée au palais Lantiéri. Charles manque s'emporter. Alphonse-Charles refuse à Bellomayre la signature qu'il réclame au pied d'un renouvellement de renonciation au trône de France:. Le lendemain, sur le chemin de la cathédrale, Jean refuse (à nouveau) de parler à Bellomayre. L'épisode est notamment rapporté par Paul Watrin ("La Tradition monarchique") et Daniel de Montplaisir ("Louis XX", p. 244-245).

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