Rien ne me charme, mais aussi rien ne m’effraie plus, que de parler des gloires de la Vierge Marie. Si je loue sa virginité, beaucoup de vierges se présentent à mon souvenir. Si je célèbre son humilité, il s’en trouve au moins quelques-uns qui, à l’école de son Fils, sont devenus doux et humbles de cœur. Si je veux exalter sa grande miséricorde, il y a eu des hommes et aussi des femmes qui ont exercé la miséricorde. Mais il est un point où Marie n’a eu, ni devancière ni imitatrice, c’est qu’elle a tout ensemble, et les joies de la maternité et l’honneur de la virginité. C’est là le privilège de Marie, il ne sera pas donné à une autre ; il est unique et par cela même il est ineffable.
Leçon des matines, bréviaire monastique de 1963