L'association anticorruption Anticor annonce avoir saisi la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) et le Premier ministre au sujet d'une invitation pour la promotion d’un livre de Marlène Schiappa, envoyée par le service presse de son secrétariat d'Etat.
Cela est contraire à la « déontologie » rappelée par le Premier ministre dans une circulaire « relative à une méthode de travail gouvernemental exemplaire, efficace et collégiale » : « Il convient de limiter l'usage des deniers publics au strict accomplissement de la mission ministérielle en ne tirant pas profit de ses fonctions pour soi-même ou pour ses proches. »
Et c’est surtout un délit de « détournement de finalité de fichier », passible de cinq ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amende.
Que croyez-vous qu’il se passera ? Rien, bien sûr. La Schiappa évoque une « maladresse » qui « ne se reproduira plus »… Quand on est ministre de l’idéologie officielle on est au-dessus des lois.
Commentaires
Juste une Tuche !
Le Premier ministre Édouard Philippe affirme donc la bouche en cœur qu'« Il convient de limiter l'usage des deniers publics au strict accomplissement de la mission ministérielle en ne tirant pas profit de ses fonctions pour soi-même ou pour ses proches. »
Pourtant, si je ne m'abuse, c'est bien le même Premier ministre qui n'a pas hésité, pour revenir du Japon le derrière assis bien confortablement, à affréter un avion de ligne civil, au lieu d'utiliser l'avion militaire pourtant disponible sur l'aéroport de Tokyo. Coût de l’affrètement de l'avion civil 350 000 €, sans compter le coût de l'avion militaire arrivé vide à Tokyo et reparti vide du même aéroport.
République ou "Ripoublique" ?