La messe est du commun d’un martyr au temps pascal, mais avec des oraisons propres, qui sont un modèle de l’antique concision, sobriété, élégance et profonde piété romaine :
Deus, qui hunc diem beáti Venántii Martyris tui triúmpho consecrásti : exáudi preces pópuli tui et præsta : ut, qui eius mérita venerámur, fídei constántiam imitémur. Per Dóminum.
O Dieu, qui avez consacré ce jour par le triomphe du bienheureux Venant, votre Martyr, exaucez les prières de votre peuple, et faites qu’honorant ses mérites, nous imitions la constance de sa foi.
Hanc oblatiónem, omnípotens Deus, beáti Venántii mérita tibi reddant accéptam : ut, ipsíus subsidiis adiuti, glóriæ eius consortes efficiámur. Per Dóminum.
Que les mérites du bienheureux Venant, Dieu tout-puissant, vous rendent agréable cette offrande : afin qu’aidés de son secours, nous ayons part à sa gloire.
Súmpsimus, Dómine, ætérnæ vitæ sacraménta, te humiliter deprecántes : ut, beáto Venántio Mártyre tuo pro nobis deprecánte, véniam nobis concílient et grátiam. Per Dóminum.
Nous avons reçus, Seigneur, les sacrements de la vie éternelle, et nous vous prions humblement : faites que le bienheureux Venant votre Martyr priant pour nous, ils nous obtiennent le pardon et la grâce.
(Inutile de souligner que ces oraisons ont été supprimées dans la néo-liturgie, comme le souvenir même de ce glorieux martyr de 15 ans.)