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Mercredi de Pâques

Encore un 7e mode, l’introït Venite benedicti, mais beaucoup plus équilibré, par la progression croissante et harmonieuse de sa ligne. C’est un appel à l’intimité avec Dieu adressé aux nouveaux baptisés, appel émouvant, à la fois ardent (élan de venite), et très aimant, comme en témoignent l’enveloppement de benedicti avec sa retombée solennelle au grave (Patris mei), et la douceur de percipite regnum. Dans l’enthousiasme provoqué par l’éternité de cet appel divin, la mélodie bondit alors au fa aigu où elle s’accroche et plane avec complaisance, avant que le triple alléluia la ramène à la tonique par de somptueuses courbes, dessinant magnifiquement l’architecture du 7e mode.

Dom Joseph Gajard

Veníte, benedícti Patris mei, percípite regnum, allelúia : quod vobis parátum est ab orígine mundi, allelúia, allelúia, allelúia.
Cantáte Dómino cánticum novum : cantáte Dómino, omnis terra.

Venez, les bénis de mon Père, possédez le royaume, alléluia, qui vous a été préparé dès l’origine du monde, alléluia, alléluia, alléluia.
Chantez au Seigneur un cantique nouveau ; chantez au Seigneur, toute la terre.

Par les moniales d’Argentan, direction dom Gajard, 1967 :
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Graduel pour l'église Sainte-Cécile du Transtévère à Rome, 1071, Fondation Martin Bodmer, Cod. Bodmer 74, Cologny.

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