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Chypre, hélas

Le Parlement de Chypre a adopté vendredi dernier, par 33 voix contre 8 et 5 abstentions, un projet de loi qui dépénalise l’avortement jusqu’à 12 semaines, et jusqu’à 19 semaines en cas de viol ou d’inceste.

Jusqu’à présent l’avortement n’était possible que si deux médecins certifiaient que la grossesse posait des risques pour la santé physique ou psychologique de la femme. Le « risque psychologique », comme naguère en Espagne, permettait en fait de fermer les yeux sur nombre d’avortements. Mais la récente arrestation, en octobre dernier d'une femme ayant avorté et du médecin qui l’avait avortée, avait déclenché une polémique, qui a donc conduit à passer d’une tolérance tacite au meurtre revendiqué.

(On ne peut pas ne pas remarquer que le texte a été adopté le jour qui est pour nous le vendredi saint. En fait pour les orthodoxes le vendredi saint ne sera que vendredi prochain. Toutefois c’est la veille du « samedi de l’acathiste », et c’est le soir de ce vendredi qu’on chante l’intégralité de l’acathiste, la plus extraordinaire hymne byzantine à la Mère de Dieu…)

Commentaires

  • les autorités cypriotes feraient mieux de songer à récupérer le nord de leur pays occupé par les Turcs, que ce soit par la guerre ou par la diplomatie
    les autorités européennes feraient bien d'y penser aussi : la côte nord de Chypre fait théoriquement partie de l'Union européenne

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