D’abord on a appris que la Corée du Nord allait participer aux Jeux Olympiques en Corée du Sud en y envoyant des… pom-pom girls. Cela ressemblait à un gag de comédie américaine, mais c’était vrai : et en plus des pom-pom girls il allait y avoir quelques sportifs, et même les deux pays vont défiler sous une bannière unique, et même il va y avoir une équipe commune de hockey sur glace féminine…
Et l’on a appris hier qu’en outre le « président de l’Assemblée suprême du peuple » viendra pendant trois jours en Corée du Sud, du 9 au 11 février, à l’occasion de l’ouverture des JO, à la tête d’une délégation de 22 personnes. Il n’est pas dit explicitement s’il participera à la cérémonie d’ouverture, où seront notamment le vice-président américain Mike Pence et le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Le « président de l’Assemblée suprême du peuple », Kim Yong-nam, est de par sa fonction le chef de l’Etat nord-coréen. En fait il n’a strictement aucun pouvoir, y compris en tant que président du Parlement, lequel ne sert qu’à applaudir les diktats du pouvoir. D’ailleurs il n’est sur la liste noire ni de l’ONU ni des Etats-Unis, ce qui permet précisément son déplacement : or ce n’était jamais arrivé depuis l’existence des deux Corée qu’un haut responsable de Corée du Nord vienne en Corée du Sud.
Si par hasard c’était le prélude à un dégel, on le devrait sans doute aux menaces de Donald Trump.
Commentaires
Tout cela est assez étonnant. Il est possible que les dirigeants de la Corée du Nord cherchent à obtenir une réduction des sanctions économiques. Si la détente devait se confirmer, j'y verrai pour ma part un prélude au "paix et sûreté" de saint Paul. Plus le battage médiatique sera fort autour de ce rapprochement, surtout s'il implique une entente des Etats-Unis, de la Russie et de la Chine, plus je m'attendrai au big "false flag" au Proche-Orient. Soyons sûrs que les talmudistes et leurs hommes de paille nous préparent la Troisième, la destruction des quatre cinquièmes de l'humanité et l'avènement de leur dictature noachido-messianique.
De toute façon, avec un "pape" comme celui que nous avons, il faut s'attendre au pire d'ici deux ou trois ans, maximum.