Dans une interview à Pravo, samedi, Andrej Babiš, le nouveau Premier ministre tchèque (qui a été officiellement investi le 6 décembre et dont le gouvernement doit être connu et installé mercredi prochain) a répété qu’il n’y aurait pas de migrants dans son pays. Evoquant la procédure engagée par la Commission européenne devant la Cour de Justice de l’UE, il a déclaré : « La Commission peut retirer les charges à tout moment. Nous devons négocier sur ce sujet, et offrir différents modèles, comme garder les frontières ou aider les autres pays. Mais nous ne voulons aucun réfugié. » « L’UE doit comprendre que si elle n’écoute pas nos propositions, alors l’influence de partis extrémistes comme l’AfD ou le SPD va grandir, dont la stratégie est de détruire l’UE. »
(Le SPD tchèque, c’est Liberté et Démocratie directe, de Tomio Okamura, un nouveau parti nationaliste, qui a obtenu plus de 10% des voix et 22 sièges.)
Andrej Babiš a été salué comme europhile parce qu’il a déclaré que l’UE est « un projet incroyable grâce auquel nous avons la paix et la libre circulation en Europe »… Mais il est tout autant contre l’euro que contre la politique migratoire de l’UE, et contre la bureaucratie bruxelloise.... Et pour une Europe des nations comme ses confrères du groupe de Visegrad.
Il avait largement axé sa campagne sur la politique migratoire, soulignant que c’était le plus grand défi actuel, et que le problème devait être résolu rapidement « loin du territoire européen », notamment par une lutte efficace contre le « trafic d’êtres humains ».
Les 14 et 15 décembre, le « Trump tchèque » (il est même nettement plus riche que Trump) participera à son premier sommet de l’UE, où l’on parlera notamment… des migrations.
Commentaires
Ces pays longtemps dominés et occupés par leurs voisins (la Pologne, la Finlande, la Hongrie, la République tchèque) refusent l'invasion migratoire. Refusent-ils aussi de se laisser dicter leur politique et le recrutement de leurs universités et de leurs médias par le lobby sioniste ?
C'est comme cette famille à qui ses voisins, installés dans son salon pendant les travaux de leur appartement, commandaient chaque jour un menu différent, à coups de trique : "Et que ça saute !" Depuis qu'elle a déménagé, elle ne laisse plus entrer personne.
Malheureusement, l'expérience de la France ressemble plutôt à celle des voisins indélicats.