℟. Quis mihi tribuat, ut in inferno protegas me, et abscondas me, donec pertranseat furor tuus Domine, nisi tu, qui solus es Deus ?
* Et constituas mihi tempus, in quo recorderis mei ?
℣. Numquid sicut dies hominis, dies tui, ut quaeras iniquitatem meam ; cum sit nemo, qui de manu tua possit eruere ?
℟. Et constituas mihi tempus, in quo recorderis mei ?
Quel autre que vous, Seigneur, qui êtes le seul Dieu véritable, me fera la grâce que vous me mettiez à couvert dans quelque lieu sous la terre, et que vous me cachiez jusqu’à ce que votre fureur soit entièrement passée, et que vous me marquiez un temps où vous vous souviendrez de moi ?
Vos jours sont-ils semblables aux jours de l’homme pour vous informer de mes iniquités, n’y ayant personne qui puisse me tirer d’entre vos mains. Et que vous me marquiez un temps où vous vous souviendrez de moi ?
Ce répons des matines est constitué de citations du livre de Job, qui est la lecture biblique de cette semaine : Job 14 verset 13, avec ajout, au milieu, de la fin du verset 4. Et chapitre 10 versets 5a, 6a, 7b. Traduction du “Bréviaire monastique en latin et en français à l’usage des bénédictines”, 1725. En dehors du début, qui a été revu à cause de l’ajout d’un morceau de verset au milieu d’un autre verset, la traduction est, sans surprise, celle de Lemaître de Sacy.