New law signed to ensure no Texan is required to pay for a procedure that ends the life of an unborn child. https://t.co/LYfE9jFm1o pic.twitter.com/bYTWunoglO
— Gov. Greg Abbott (@GovAbbott) 15 août 2017
Le gouverneur du Texas Greg Abbott a signé le 15 août deux lois pro-vie adoptées par le parlement de l’Etat.
L’une, intitulée « réforme pro-vie de l’assurance », interdit à tous les assureurs publics ou privés d’inclure l’avortement dans les contrats, sauf cas de risque pour la vie de la mère. Les femmes qui ont l’intention d’avorter devront souscrire une assurance spéciale.
« Ce projet de loi interdit aux fournisseurs d’assurances d’obliger les titulaires de police de subventionner les avortements volontaires, a expliqué Greg Abbott. Croyant fermement aux valeurs du Texas, je suis fier de signer une loi qui garantit qu’aucun Texan ne devra payer pour une procédure qui met fin à la vie d’un enfant à naître. »
La seconde loi élargit les exigences de déclaration aux complications résultant d’un avortement : les médecins devront signaler dans les trois jours suivant le diagnostic toute complication liée à un avortement, en donnant l’année de naissance de la patiente, son canton de résidence, sa race et son état matrimonial. « La santé et la sécurité des femmes sont de la plus haute importance, et nous devons disposer de données aussi précises que possible pour développer une bonne politique », a dit Greg Abbott.
(Sur la photo, à la gauche du gouverneur, John Smeethie, député depuis 1985, président de la commission des assurances à la chambre des représentants; à la droite du gouverneur, le sénateur Brandon Creighton. A propos de la polémique actuelle sur la destruction des statues de personnalités sudistes, Brandon Creighton a déposé une proposition de loi interdisant de toucher à tout mémorial érigé sur un terrain public depuis plus de 40 ans : "Le Texas ne doit pas effacer son histoire. Nous ne devons pas supprimer les témoignages du passé pour obéir au politiquement correct.")
Commentaires
A propos de la dernière parenthèse.
Selon un article cité par "Benoît et moi" les "anti-fas" américains qui viennent de s'illustrer à Charlotteville (Virginie) seraient - au moins partiellement - recrutés par voie d'annonce et payés 25 $ de l'heure.
Comme quoi, ça coûte d'organiser la damnatio memoriae du général R. Lee et l'abrutissement des populations locales.
Comme quoi, celles-ci sont volontiers disposées à vendre la réalité historique pour pas cher.
Et malheureusement pour la victime, perdre la vie lors d'un job à 25 $ de l'heure... Ce serait doublement à pleurer.
Un sous-marin nucléaire américain porte le nom du Général Lee.
Je n'ai pas de sympathie particulière pour ce général sudiste esclavagiste, mais quand j'avais lu cela il y a quelques années, j'avais éprouvé une certaine admiration envers la largeur d'esprit des Américains qui n'hésitaient pas à honorer les vaincus qui ne partageaient
pas les convictions des vainqueurs.
J'ai pensé tout de suite à l'Histoire de France en me disant que Louis XIV et d'autres du même calibre mériteraient bien, eux aussi, qu'on les honorât comme font les Américains pour les leurs.
Mais je savais que je rêvais, car avec les foutus "valeurs" de notre République maçonnique, l'histoire de France ne commence qu'en 1789 et comme chacun sait : avant, c'était le néant...
Cette (longue) parenthèse finale n'est pas le point principal de l'article. Mais il n'est pas sans importance.
Si j'ai bien compris.
- Avant la guerre. Le Nord est urbanisé, bien + industriel que le Sud, et protectionniste. Le Sud est très rural et + libre-échangiste que le Nord : il vend son coton à la Grande-Bretagne.
- Au début de la guerre, 5 Etats pratiquant l'esclavage se déclarent unionistes. Ils refusent donc la sécession.
- La fin de l'esclavage n'est devenu un but de guerre officiel du Nord que 2 années après le début de celle-ci.
- Quant à ce que R. Lee pensait dans son for intérieur. Qu'en sait-on ?
Après guerre, il a signé un manifeste qui proposait de retarder l'émancipation générale de la population noire, dans l'attente pour certains qu'ils soient assez évolués pour en faire bon usage.
Etait-ce une logique scandaleuse ?
Ce qui est évident, c'est les Etats-uniens d'aujourd'hui sont poussés à effacer les nuances locales pour cristalliser deux familles de pensées au risque de les faire entrer en conflit.
Voilà que dans leur haine de Trump, Soros et les démocrates feraient le jeu de Poutine ?
Je suis heureux d'apprendre qu'il existe par-ci par-là une place Louis XVI ou Louis XIV ( à part Versailles où il serait outrecuidant qu'il n'y en eut point ! ), mais ces appellations sont éparses et exceptionnelles comparées aux rues, avenues ou boulevards Gambetta, de la République, Jean-Jaurés, et autres célébrités maçonniques qui "honorent" les moindres villes, villages et agglomérations, même dans les anciennes colonies françaises !
J'ai même trouvé à Paris une rue "Louis-le-Grand" que j'ai trouvé minable car je me disais que Louis XIV méritait quand même mieux que ça, et puis qui sait, parmi le bon peuple, que Louis-le-Grand c'est Louis XIV himself...
Daniel 1er ne connait pas très bien la France, sinon il saurait qu'il y a à travers le pays de nombreuses statues de Louis XIV et d'autres rois ou grands personnages de l'Ancien Régime; qu'il ne connaisse pas la place Louis XVI de Nantes est plus excusable, mais de toute façon Louis XVI et ses frères avaient été initiés, ce qui était pour beaucoup à l'époque un simple divertissement mondain et en plus un privilège des Français, les bulles de condamnation n'ayant pas été enregistrées par le Parlement
je ne pense pas que Vercingétorix, Charlemagne ou Jeanne d'Arc aient pu être francs-maçons, surtout elle, mais je remarque que les noms de rue cités datent de l'époque où les "frères" tenaient le plus officiellement du monde les commandes de l'Etat
leur étude permettrait peut-être de connaitre les dissensions internes de l"Ordre" : un de mes arrière grands-pères, franc-maçon, qui siégea prés d'un demi-siècle au Parlement, vota toute les lois "laïques" et fut président de son conseil général n'a pas eu droit à la moindre ruelle, contrairement à la plupart des sous-secrétaires de préfecture; j'ignore quel crime maçonnique il a pu commettre, sinon celui d'avoir été le père d'un rédacteur de l'Action Française