Le président polonais Andrzej Duda a signé l’autre loi de réforme de la justice, celle selon laquelle les présidents des tribunaux seront nommés par le ministre de la Justice sans avoir à consulter les assemblées générales des juges ni, en cas d’avis négatif de ces assemblées, le Conseil national de la magistrature.
Cette loi est tout autant critiquée que les deux autres auxquelles le président a opposé son veto.
Au nom du mythe de « l’indépendance de la justice ».
Le Premier ministre Beata Szydło a reproché au président d’avoir mis un frein à la réforme de la justice et annoncé que son gouvernement comptait la poursuivre… Le PiS les justifie par la nécessité de rationaliser le système judiciaire et de combattre la corruption de la « caste » des juges.
La Commission européenne se réunit demain comme prévu pour examiner de nouveau le cas polonais…
Il faut espérer que le pouvoir polonais ne va pas se déchirer sur ce sujet alors que la Commission européenne ne peut rien contre lui.