On le sait depuis toujours malgré le négationnisme officiel, mais une étude du British Pregnancy Advisory Service le confirme : plus de la moitié des femmes qui se font avorter sont sous contraceptif. 24,1% sous contraception hormonale, 27,1% non hormonale (contraceptif, stérilet). Etude réalisée sur 40.000 femmes.
En fait la contraception accroît le nombre d’avortements, puisque les femmes se croient « protégées ».
Commentaires
La contraception hormonale sous toutes ses formes est loin d'être complètement fiable même en cas d'utilisation correcte et sans oubli.
Je connais plusieurs cas précis d'enfants conçus "sous pilule" sans oubli et nés et... aimés.
Beaucoup de gens ignorent que la contraception hormonale actuelle ne bloque pas l'ovulation dans 100% des cas. Il se produit donc parfois une conception menant à une naissance (si on n'"intervient" pas !) ou, le plus souvent, à un avortement très précoce passant inaperçu. Le moyen peut donc être abortif alors qu'on le croit contraceptif. L'Eglise, qui est opposée à l'avortement et qui est toujours logique, ne peut donc pas accepter une "contraception" pouvant être abortive de façon aléatoire. C'est pire pour le stérilet dont l'action (si elle est "efficace") est toujours abortive
Les femmes ne sont pas complètement "protégées" et en général elles le savent mais la plupart ne se torturent ni l'esprit, ni la conscience du moment qu'en cas d'"accident" il existe une grande avancée pour le "droit des femmes" remboursée par la société et honorée indirectement par le Panthéon.
Vous avez raison d'évoquer l'effet abortif des pilules. Les pilules bloquant l'ovulation sont les plus dangereuses et les fabricants les remplacent de plus en plus par des pilules principalement à effet anti-nidation qui sont donc abortives. De même que le stérilet, en cas de conception , empêche la nidation de l'ovule fécondé par dégradation de la muqueuse utérine et il est donc 100% abortif. Stérilet ===> si fécondation ===> avortement précoce. Que les femmes catholiques qui portent un stérilet en prennent enfin conscience, et leurs confesseurs aussi.
Mais le bon pape Bergoglio va nous faire bientôt un "discernement" d'Humanae vitae qui permettra à tout le monde d'utiliser la contraception et d'avorter en toute bonne conscience. Conscience faussée, bien entendu.
L'étude indique malgré tout que près de la moitié des avortement est due à une absence de contraception.
Si la débauche est un mal et la contraception également (et par ailleurs une invitation à la débauche), et si la mentalité contraceptive est un fléau, il vaut cependant mieux une "liberté sexuelle" avec contraception que sans. L'interdiction, ou, de manière moins irréaliste, le déremboursement de l'avortement doit probablement permettre une diminution des avortement, en réduisant drastiquement la part des avortements liés à une absence de contraception ou à l'usage d'une simple contraception-barrière.
Je ne sais pas comment devrait être faite l'éducation sexuelle, mais certainement pas en "fais toi plaiz, y'a la contraception, et au pire l'avortement" comme actuellement.