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"Donnez-leur un comprimé"

J’avais déjà signalé la réaction de Vladimir Poutine à l’annonce par Trump du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris (« Don’t worry, be happy »), lors de sa conférence de presse à Saint-Pétersbourg. Voici d’autres réactions données par rt France :

Ceux qui accusent Moscou de la défaite d’Hillary Clinton à la présidentielle américaine se comportent comme ceux qui blâment les juifs pour tout, selon le président russe. «Il est plus facile de dire que ce n’est pas notre faute [des démocrates], mais la faute de la Russie, de dire qu’ils [les Russes] se sont ingérés dans les élections… Cela me rappelle l’antisémitisme quand les juifs sont coupables de tout [...] Mais nous savons ce qu’une telle attitude comporte, ça ne finit jamais bien», a prévenu Vladmir Poutine.

Interrogé sur la situation des diplomates russes aux Etats-Unis qui auraient tenté de pousser des proches de Trump à favoriser la Russie, Vladimir Poutine a expliqué qu’il était fatigué de «l’hystérie» incessante des Etats-Unis. «Il faut vous donner un comprimé. Est-ce que quelqu’un a un comprimé ? Donnez-leur un comprimé. Sérieux», a lâché le président russe.

Vladimir Poutine a également appelé l’Occident à cesser de s’ingérer dans la politique intérieure de la Russie. 

«Regardez vos collègues, ce qu’ils font», a dit Vladimir Poutine à la journaliste de NCB Megyn Kelly qui animait la session plénière du SPIEF. «Ils sont partout dans notre politique intérieure, se sont assis sur notre tête, ont laissé pendre leurs jambes et mâchent du chewing-gum en s’amusant. C’est une ingérence systématique, vulgaire et absolument impertinente dans notre politique intérieure qui dure depuis plusieurs années, notamment au niveau diplomatique», a-t-il indiqué.

Commentaires

  • Tous les "grands" pays sont en train d'espionner et de chercher à influencer les autres.
    Mais les champion de l'intoxication malhonnête, ceux qui y consacrent des budgets de malades... ce sont, et de très loin, les Etats-Unis.

  • On peut comprendre que Poutine n'accable pas son oligarchie. Toutefois, d'après Soljenitsyne, dans son hallucinant Deux siècles ensemble, qui n'a guère été relayé par les médias français, la révolution de 1917 est une histoire juive. Les juifs s'impliquèrent avec passion dans le renversement de la Russie tsariste et furent les principaux dirigeants des soviets suprêmes, des soviets ouvriers et paysans et des camps de concentration soviétiques.
    Poutine fait-il allusion au supposé antisémitisme de la Russie tsariste, à celui, bien réel, des dirigeants nazis, ou au ras-le-bol de tous ceux qu'étouffe la dictature pointilleuse des maîtres-chanteurs à l'antisémitisme ? Quelle que soit la réponse, on verra que sa comparaison est fort mal choisie. Une nation fière, libre et indépendante, dont le seul tort est de refuser un nouvel ordre mondial unipolaire, ne saurait être comparée avec une communauté ethnique ou tribale vivant au sein des nations et qui, persécutée ou dominante, appelle de tous ses vœux un tel ordre, pour mieux régenter et régner (Jérusalem ferait une merveilleuse capitale du monde, selon Jacques Attila. Pourquoi pas Reims ou Poitiers ?)

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