Toute la caste politico-médiatique mondiale est atterrée : il y a un président qui tient ses promesses. Et qui tient même sa promesse de se retirer de la mauvaise blague de la « COP21 », monument d’hypocrisie et de mensonge érigé en dogme intouchable de la nouvelle religion mondialiste. En l’expliquant par une allocution de près d’une demi-heure.
Voici une traduction du communiqué de la Maison Blanche :
« Le Président Donald J. Trump a annoncé aujourd’hui que les Etats-Unis vont se retirer de l’Accord de Paris sur le climat et entamer des négociations pour relancer ou négocier un accord entièrement nouveau avec des conditions plus favorables pour les Etats-Unis.
Cette décision est la réalisation d’une promesse que le Président Trump a faite au peuple américain pendant sa campagne. Dans son allocution à la Roseraie de la Maison Blanche, le Président a promis que les Etats-Unis maintiendraient leur position de leader mondial de l’énergie propre, tout en protégeant l’économie et en renforçant l’emploi.
L’Accord de Paris sur le climat coûte à l’économie américaine près de 3 milliards de dollars de réduction de production, plus de 6 millions d’emplois industriels et plus de 3 millions d’emplois manufacturiers.
L’annonce de ce jour est un nouvel exemple de l’engagement du Président à privilégier l’Amérique et ses travailleurs. »
Ce qui est amusant est que parmi les réactions le plus critiques il y a celles des deux principales compagnies pétrolières, parce que la "lutte contre le réchauffement climatique" est devenu pour elles aussi un marché juteux...
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Petit rappel quant à la perspicacité de notre président :
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Gag polonais : le même jour, on a appris que la prochaine sauterie internationale des sauveurs de la planète, la COP24, qui doit être organisée par les pays de l’Europe de l’Est, aura lieu à Katowice : la capitale polonaise du charbon…
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Interrogé par les journalistes en marge du Forum économique de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a répondu:
« Ces accords [de Paris] ne sont pas encore entrés en vigueur. Ils entreront en vigueur en 2021. Nous avons donc le temps. Si nous coopérons tous de manière constructive, nous pourrons nous accorder sur quelque chose. Don’t worry, be happy... »
Commentaires
Les grands patrons américains, de la Silicon Valley comme de l'industrie pétrolière, craignent que le retrait américain des accords de Paris pèse sur l'avenir de la planète (çà c'est la novlangue), mais aussi sur leur capacité d'influence sur le dossier climatique (çà c'est la réalité). Ainsi, Lloyd Blankfein, le PDG de la banque d'affaires Goldman Sachs, connue pour ses escroqueries régulières, a jugé que le retrait des Etats-Unis était un "revers" pour l'environnement et "pour le leadership des Etats-Unis dans le monde". Goldman Sachs, celle qui trafiqua les comptes de la Grèce mais aussi fut complice de famines en tradant sur les produits alimentaires, aurait le coeur écolo ! Difficile de ne pas croire que c'est une vaste fumisterie.
http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20170602.OBS0200/climat-tesla-disney-les-grands-patrons-americains-prets-a-defier-trump.html
Petite précision, à la fin de la guerre froide, en 1991, la banque Goldman Sachs, alors sous la direction de Gary Cohn, devenu depuis directeur du conseil économique national de l’administration Trump, a créé le GSCI, « Goldman Sachs Commodity Index » : un produit dérivé synthétisant en une formule mathématique complexe l’indice de la valeur boursière de 24 matières premières parmi lesquelles le café, le bétail, le maïs, les porcs, le soja et le blé, mais également les métaux précieux, le pétrole et le gaz.
Au XIX° siècle aux États-Unis, des « contrats à terme » ont été créés afin de permettre aux agriculteurs et aux acheteurs de blé de s’appuyer sur un accord de base pour négocier le prix des céréales. Malgré la volatilité propre aux conditions de vente de ces produits – contingences du transport, du climat … – les contrats à terme permettaient une stabilité relative des prix. Cette stabilité était possible parce que tous les agents de la transaction étaient des acteurs matériels du marché des céréales. Même les multinationales comme Nestlé, Pizza Hut ou McDonalds ont matériellement besoin d’acheter et de vendre des céréales pour alimenter leurs affaires. Elles prennent de vrais risques en achetant et en vendant ces produits qui sont la base de leur commerce. C’est pourquoi on les appelle des bona fide hedgers, autrement dit, et il faut goûter toute l’ironie de cette appellation, des « spéculateurs de bonne foi » . Mais voilà, lorsque les bona fide hedgers se sont mis à confier la gestion de ces risques aux spéculateurs sans lien avec la réalité de l’industrie agro-alimentaire, ils leur ont permis de transformer notre pain quotidien en pur produit spéculatif. Greenspan, Summers, Rubin sont les principaux artisans de cette dérégulation, pourtant présentés comme des héros par le magazine Time en février 1999.
http://www.cercledesvolontaires.fr/wp-content/uploads/2017/05/1101990215_400.jpg
C'est entre 1998 et 1999, que la CFTC (Commodity Futures Trading Commission), l’agence chargée de la réglementation des bourses de commerce aux États-Unis, a pris la décision d’ouvrir les marchés à terme aux opérateurs extérieurs (les fonds spéculatifs). Il s’échangea alors annuellement, à la bourse de Chicago, près de 46 fois la production mondiale de blé. Les denrées alimentaires sont devenues des valeurs boursières refuges, sur lesquelles se ruent les fonds spéculatifs en cas d’éclatement d’une bulle financière. Ainsi, lors de la crise de 2007-2008 en partie causée par la pression exercée par Greenspan, Rubin et Summers sur le CFTC une décennie plus tôt, les fonds spéculatifs ont investi des milliards de dollars dans les matières premières à une période de raréfaction des récoltes, précipitant des millions d’individus dans la famine et menant aux déstabilisations politiques connues sous le nom d’émeutes de la faim.
Il faut se rappeler les propos de Larry Summers, et se souvenir que cet individu fut membre du comité directeur du groupe Bilderberg (entrain de se réunir en ce moment et dont Macron fut un des partricipants) : " Les pays sous-peuplés d’Afrique sont largement sous-pollués. La qualité de l’air y est d’un niveau inutilement élevé par rapport à Los Angeles ou Mexico […] Il faut encourager une migration plus importante des industries polluantes vers les pays les moins avancés […] et se préoccuper davantage d’un facteur aggravant les risques d’un cancer de la prostate dans un pays où les gens vivent assez vieux pour avoir cette maladie, que dans un autre pays où deux cents enfants sur mille meurent avant d’avoir l’âge de cinq ans. […] Le calcul du coût d’une pollution dangereuse pour la santé dépend des profits absorbés par l’accroissement de la morbidité et de la mortalité. De ce point de vue, une certaine dose de pollution devrait exister dans les pays où ce coût est le plus faible, autrement dit où les salaires sont les plus bas. Je pense que la logique économique qui veut que des masses de déchets toxiques soient déversées là où les salaires sont les plus faibles est imparable."
Anne a-t-elle peur d'attraper le cancer de la prostate ?
Franchement Théofrède, ce blog ne redoute jamais la controverse, mais si vous pouviez laisser un peu les commentaires idiots pendant l'octave de Pentecôte...
Ce qui est surtout le gros (mauvais) gag de ce feuilleton, c'est que la Chine se pose en championne de l'écologie, et que bien sûr tous les media relaient cette propagande sans sourciller, alors que tout le monde sait qu'ils comptent parmi les plus gros pollueurs de la planète et qu'ils n'ont aucune envie de changer. Mais pour noircir Trump, même la poudre de riz est bonne à prendre...
la Chine, ajoutons-y chaque fois: "COMMUNISTE"