Le 24 mai dernier, les présidents des chambres des métiers, du commerce et de l'agriculture de Corse ainsi que le STC (le Syndicat des Travailleurs Corses) ont signé une charte de l’emploi privilégiant les résidents corses.
« Concrètement cela veut dire que quand il y a deux propositions pour un emploi, eh bien à compétence suffisante, les résidents corses seront favorisés », explique Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse.
Dès le 15 mai, le préfet avait écrit que toute initiative de ce genre pouvait être « constitutive de l'infraction de discrimination à l'embauche » et que toute entreprise qui y participerait s’exposerait « à des poursuites civiles et pénales »…
Ce qui a permis naturellement à Jean-Guy Talamoni de réagir sur Twitter : « Charte pour l'emploi local : quel que soit le titulaire de la charge, la préfecture est, par nature, adversaire des intérêts corses. »
Cette charte était une promesse de campagne des nationalistes. Elle « aura un caractère contraignant lorsqu'elle fera l'objet de protocoles signés entre les entreprises et les syndicats », souligne Talamoni.
Mais le Medef et la CGT sont contre, évidemment. Et l’on peut se demander combien d’entreprises braveront les menaces du préfet…
Commentaires
Ce sera peut-être le seul acte politique de cette année. Oui un peuple peut dire qu'il préfère son prochain !
Pendant ce temps là, la république et ses partis peuvent continuer d'embrouiller la masse avec leurs symboles de fausse unité, Marianne, la marseillaise, le drapeau...
Vive les Provinces libres, les écoles libres, les familles libres !
Les hommes libres !
Le but de L'Union Européenne, mettre en avant les régions, pour court-circuiter les états. Avec la Corse, elle y arrive très bien.