℟. In colúmbæ spécie Spíritus Sanctus visus est, Patérna vox audíta est:
* Hic est Fílius meus diléctus, in quo mihi bene complácui.
℣. Cæli apérti sunt super eum, et vox Patris intónuit.
℟. Hic est Fílius meus diléctus, in quo mihi bene complácui.
On vit le Saint-Esprit sous la forme d’une colombe, et on entendit la voix du Père : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toutes mes complaisances. Les cieux lui furent ouverts et la voix du Père se fit entendre. Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toutes mes complaisances.
Ce deuxième répons des matines était aussi le deuxième répons des matines de l’Epiphanie. Il nous plonge dans l’un des deux autres mystères de ce temps : le baptême du Seigneur, qui est l’unique mystère que célèbrent les byzantins en ces jours.
Voici la partition des cordeliers de Fribourg (vers 1300). On notera comment la clef de fa sur la troisième ligne devient subrepticement une clef d’ut sur la quatrième ligne, au milieu d’un mot (dilectus). On notera aussi que les diphtongues ae ont disparu : columbe, celi.
Je n’ai pas trouvé d’enregistrement de cette pièce, alors que l’an dernier j’avais trouvé un enregistrement du premier répons : Tria sunt munera.