La messe de ce jour, messe d’ordinations, était une messe de vigile et durait toute la nuit. D’où le nombre des lectures qui précèdent l’épître et l’évangile, accompagnées d’oraisons. Voici les cinq premières oraisons.
Deus, qui cónspicis, quia ex nostra pravitáte afflígimur : concéde propítius ; ut ex tua visitatióne consolémur : Qui vivis.
Seigneur Dieu, vous voyez les épeuves que nous subissons à cause du péché qui est en nous : accordez-nous de trouver le réconfort dans votre venue.
Concéde, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, qui sub peccáti iugo et vetústa servitúte deprímimur ; exspectáta unigéniti Fílii tui nova nativitáte liberémur : Qui tecum vivit.
Dieu tout puissant, par un vieil esclavage, nous sommes écrasés ous le joug du péché ; faites que la naissance nouvelle de votre Fils unique que nous attendons nous rende la liberté
Indignos nos, quǽsumus, Dómine, fámulos tuos, quos actiónis própriæ culpa contrístat, unigéniti Fílii tui advéntu lætífica : Qui tecum vivit et regnat.
Nous sommes, Seigneur, des serviteurs indignes, et c’est notre vie coupable qui nous attriste. Cependant, rendez-nous la joie par l’avènement de votre Fils Unique.
Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut Fílii tui ventúra sollémnitas et præséntis nobis vitæ remédia cónferat, et prǽmia ætérna concédat. Per eúndem Dóminum nostrum.
Nous vous en prions, Dieu tout puissant, permettez que la fête toute proche de votre Fils nous apporte les remèdes nécessaires à la vie présente et nous mérite la récompense éternelle.
Preces pópuli tui, quǽsumus, Dómine, cleménter exáudi : ut, qui iuste pro peccátis nostris afflígimur, pietátis tuæ visitatióne consolémur : Qui vivis.
Par pitié, Seigneur, exaucez les prières de votre peuple,. Et puisque nous subissons les épreuves que nous ont mérités nos péchés, apportez-nous le réconfort quand vous viendrez à nous, plein de bonté.
*
Ce 17 décembre est le jour où commencent les « grandes antiennes O » pour le Magnificat aux vêpres, et des antiennes spécifiques pour les laudes et les heures.
Voici l’antienne de ce soir, O Sapientia :
O Sapiéntia, quæ ex ore Altíssimi prodiísti, attíngens a fine usque ad finem, fórtiter suavitérque dispónens ómnia : veni ad docéndum nos viam prudéntiæ.
O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence.
*
Chaque jour je mettrai aussi la composition de Pawel Lukaszewski, qui est de la vraie bonne musique contemporaine catholique. (Par le Chœur du Trinity College, direction Stephen Layton, CD Hyperion.)