Pange, lingua, Nicolai
Praesulis praeconium.
Ut nos summus Adonai
Rex et Pater omnium,
Ad salutis portum trahi
Faciat per Filium.
Chante, ô ma langue, les louanges du pontife Nicolas : afin que le suprême Adonaï, Roi et Père de tous les êtres, nous fasse aborder par l’entremise de son divin Fils au port du salut.
Dum penderet ad mamillam
Matris, ab infantia,
Quarta semel bibit illam,
Atque sexta feria ;
Ne per lactis puer stillam,
Solveret jejunia.
A l’âge où Nicolas pendait encore aux mamelles de sa mère, jamais on ne le vit plus d’une fois le jour s’y désaltérer, à la quatrième et sixième férie de la semaine : il craignait, le pieux enfant, de rompre son jeûne par une goutte de lait.
Sublimatus ad honorem
Nicolaus Praesulis,
Pietatis ita rorem
Cunctis pluit populis;
Ut vix parem aut majorem
Habeat in saeculis.
Élevé à l’honneur de Prélat, Nicolas fit pleuvoir si abondamment la rosée de la piété sur tous les peuples, qu’à peine a-t-il son pareil dans toute la série des siècles.
Auro dato, violari
Virgines prohibuit ;
Far in fame, vas in mari,
Servat et distribuit ;
Qui timebant naufragari
Nautis opem tribuit.
Par l’usage qu’il fait de son or, il sauve trois vierges de la prostitution; dans la famine il multiplie le blé et le distribue au peuple ; il retire un vase tombé dans la mer, et porte secours aux nautoniers qui craignaient le naufrage.
A defunctis suscitatur
Furtum qui commiserat;
Et Judaeus baptizatur,
Furtumque recuperat.
Illi vita restauratur,
Hic ad fidem properat.
Du milieu des morts est par lui ressuscité un homme qui avait commis un vol : par lui un Juif est baptisé et recouvre le bien qu’on lui avait dérobé ; l’un est rendu à la vie, l’autre s’élance dans la voie de la foi.
Nicolae, sacerdotum
Decus, honor, gloria,
Plebem omnem, clerum totum,
Mentes, manus, labia,
Ad reddendum Deo votum,
Tua juvet gratia.
Des Pontifes l’ornement, l’honneur et la gloire, Nicolas, que la grâce dont vous êtes enrichi vienne en aide au peuple et au clergé; qu’elle assiste nos âmes, nos mains et nos lèvres, et nous fasse rendre à Dieu nos vœux.
Sit laus summae Trinitati,
Virtus et Victoria,
Quae det nobis ut beati
Nicolai gaudia
Assequamur laureati,
Post vitam in patria. Amen.
Louange à la souveraine Trinité : à elle puissance et victoire ; qu’elle daigne nous accorder d’entrer après la vie, chargés de palmes , dans la patrie des cieux, en part des joies éternelles de Nicolas. Amen.
Hymne (d’une bien jolie simplicité pour les apprentis latinistes) qui se trouvait dans les bréviaires français entre le XIVe et le XVIe siècle, traduction dom Guéranger. les deux premiers mots montrent sur quel air elle se chante…
Commentaires
Je crois surtout que la deuxième strophe est propre à nourrir la méditation pendant toute cette journée. C'est vraiment frustrant de ne pas pouvoir l'imiter fidèlement, car je ne digère plus le lait. Ah, ces saints! plus admirables qu'imitables, hein?
La traduction est belle, mais il me semble (même si c'est anecdotique) qu'à la quatrième strophe D. Guéranger a été gêné pour faire dépendre far et vas des deux verbes. Du coup il transforme ingénieusement sa traduction, mais dans sa lancé, il invente un "multiplie" au lieu de "garde": or les 2 verbes évoquent, à n'en pas douter, Joseph en Egypte, ce que la traduction fait disparaître. Quant au vase dans la mer, je ne vois pas de parallèle biblique, donc seulement un épisode de sa vie? (sans la mer, on pourrait penser à Marie-Madeleine, qui a conservé ce vase pour la sépulture, et l'a "distribué " à Notre-Seigneur au lieu des pauvres. Mais c'est un peu alambiqué)
Il s'agit tout simplement de quelques miracles de saint Nicolas. Dont la "multiplication" du blé qui ne figure pas précisément dans le texte.
Savez-vous chers amis que Saint-Nicolas, au delà des divers récits qui émaillent son Sacerdoce, fut l'un des plus implacable défenseur de la Sainte Trinité. Cet épisode, pourtant essentiel, j'oserais écrire d'essence du ciel, s'est déroulé au Concile de Nicée. Non point qu'il souffleta Arius et que par la suite, le Christ et la très sainte Vierge lui rendirent eux-mêmes sont Pallium et lui ouvrirent les portes de son cachot.
Mais qu'avant de souffleter l'hérétique il fit la miraculeuse démonstration surnaturelle de l'existence de la sainte Trinité. Se saisissant d'une brique, la levant en sa main, de déclarer : " de même que cette brique est faite de pierre (concassées), d'eau et de feu, Dieu est UN en l'ineffable Trinité, Père, Fils, Esprit-Saint ". A l'instant même la brique éclata, se séparant en les trois éléments : la pierre - l'eau - le feu. Bien évidement St Nicolas ne fut nullement brulé par le Feu qui représentait surnaturrelement le Feu de l'Esprit-Saint, nous l'aurons tous compris.
Les détails de cet épisode est souventes fois omis, ou dénaturé, combien il dérange les aficionados et les laïcards de tous poils y préférant l'hommage grotesque de défilés plus populistes, en la fête de ce grand Saint.
Bonnes fêtes de la Saint-Nicolas à tous et à toutes.
L'histoire de saint Nicolas au concile de Nicée est fort belle. Malheureusement aucun des évêques qui ont participé au concile et ont écrit sur son déroulement ne mentionne un Nicolas de Myre.
Là vous manquer de renseignements. (clin d'oeil !).
Cela remet donc en cause la présence de Saint-Nicolas lors du Concile de Nicée et l'histoire du soufflet à Arius, de la prions et l'apparition miraculeuse au cachot, et pour poursuivre en ce terrain, tous les autres miracles qui émaillèrent la vie du Saint, et qui ne sont pas plus attestés par la hiérarchie ecclésiale.
Tout deviendrait donc relatif.
Le mieux étant de capturer les renseignements vous manquant, non point au Diocèse de Nancy, (ils sont souvent ignorants) mais à Nancy même...... je vous laisse trouver, le lieu et l'endroit ............ ce n'est pas si difficile. Ils sauront vous apporter les preuves irréfutables.
Il est certain que cette vérité n'est pas facile a trouvée car absente de bon nombre de récits, souventes fois quelques peu ......bon ......... et ou l'ont y préfèrent les miracles ordinaires, plus prompts à satisfaire les " désacralisateurs " et pour le moins qui ne touchent pas à l'essentiel, au coeur de la Vérité et de la Foi. Ce qu'ils combattent plus que tout, amis nous n'en sommes pas.
D'ailleurs dans cette belle ville du Duché de Lorraine, le bon gros "Dédé" vrai * * *, donc Mr le " duc républicain " tenta de s'évertués à rendre cette fête la plus païenne possible, durant les innombrables années que durèrent ces mandats, sans toutefois y arriver.
Bon courage pour vos recherches, prévenez moi vous avez mon mail.
- Aujourd’hui, l’Église célèbre avec joie la mémoire de l’insigne thaumaturge Nicolas, aussi fameux dans l’Orient que le grand saint Martin l’est dans l’Occident, et honoré depuis près de mille ans par l’Église latine. Rendons hommage au souverain pouvoir que Dieu lui avait donné sur la nature ; mais félicitons-le surtout d’avoir été du nombre des trois cent dix-huit Évêques qui proclamèrent, à Nicée, le Verbe consubstantiel au Père. Il ne fut point scandalisé des abaissements du Fils de Dieu ; ni la bassesse de la chair que le souverain Seigneur de toutes choses revêtit au sein de la Vierge, ni l’humilité de la crèche, ne l’empêchèrent de proclamer Fils de Dieu, égal à Dieu, le fils de Marie ; c’est pourquoi il a été élevé en gloire et a reçu la charge d’obtenir, chaque année, pour le peuple chrétien, la grâce d’aller au-devant du Verbe de vie, avec une foi simple et un ardent amour -.
Il existe une représentation (peinture) qui témoigne du miracle de Nicée, ou le saint est représenté au début de sa représentation miraculeuse, avec les éléments du miracle en sa main.
http://www.introibo.fr/06-12-St-Nicolas-eveque-et
En cette fête de Saint Nicolas, n'hésitons pas à le prier, lui demandant une intervention miraculeuse pour notre pays, en particulier qui voit un grand danger se profiler : l'émergence possible de l'EXTREMISTE de DROITE, ce NATIONAL-SOCIALISTE ibérique en phase de conquête de l'hôtel de la Pompadour. La marche de ce DICTATEUR n'augure absolument rien de bon pour notre nation fracturée, défigurée par déjà quatre ans de son règne auprès du piteux prostatique renonçant.
Car c'est bel et bien l'Ibérique extrémiste de droit qui gouverne, imposant les idées de ses commanditaires.
Le secours du Ciel nous est indispensable, afin que ce pays soit conduit par le moins pire !!!
.../... lire de droitE et non point de droit. Car bine évidement il est illégitime comme ces comparses.