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Lundi de la première semaine de l’Avent

Salus aeterna indeficiens mundi vita,
Lux sempiterna et redemptio vera nostra,
Condolens humana perire saecula
per tentantis numina,
Non linquens excelsa,
adisti ima propria clementia.

Salut éternel, inépuisable vie du monde,
Lumière perpétuelle et notre vraie rédemption,
Emu de pitié devant la perte de la race humaine
Par les idoles du tentateur,
sans abandonner les hauteurs
Tu t'es approché du plus bas par la clémence qui t'es propre.

Mox tua spontanea gratia assumens humana,
Quae fuerant perdita omnia salvasti terrea,
Ferens mundo gaudia.

Bientôt par l’élan de ta grâce, assumant l'humanité,
Tu as sauvé tout ce qui était perdu sur la terre,
En apportant la joie au monde.

Tu animas et corpora
Nostra Christe, expia
Ut possideas lucida
Nosmet habitacula.

Toi, ô Christ ! purifie nos âmes et nos corps
Afin de posséder en nous-mêmes
De resplendissantes demeures.

Adventu primo justifica,
In secundo nosque libera,
Ut cum, facta luce magna, judicabis omnia,
Compti stola incorrupta,
Nosmet tua subsequamur
Mox vestigia quocumque visa. Amen.

Au premier Avent, justifie-nous,
Au second, délivre-nous,
Afin qu’au jour de la grande lumière, où tu jugeras l’univers,
Ornés de la robe inaltérable,
Nous marchions sur tes traces, partout où nous les verrons. Amen.

Cette séquence de l'Avent, du XIe siècle, se trouve dans de nombreux manuscrits, surtout français, mais aussi anglais (Sarum), espagnols, italiens. La voici dans le missel de Nidaros, imprimé en 1519 pour l’archidiocèse de Nidaros et toute la Norvège. Aujourd’hui Trondheim, c’était la ville royale de Norvège. Les rois de Norvège se font toujours couronner dans la cathédrale de Nidaros, qui a été volée par les protestants 17 ans seulement après l’impression de ce missel.

Norvège.jpg

 On entendra ci-après les deux premières strophes, avec le deux premiers vers comme refrain, indiqué comme une œuvre de Benjamin Britten, dont la seule contribution réelle est le curieux très bref solo de baryton...

Commentaires

  • Voici l'antienne du Magnificat dans l'antiphonaire monastique :
    http://www.gregorianbooks.com/p.php?p=MP/yt/xeKxcpBTXHc.mp3,AM191|725|470|725|368

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