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Saint Edouard le Confesseur

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Ci-dessus, le roi Edouard, premier tableau de la Tapisserie de Bayeux. Ci-dessous, un texte trouvé sur le site Normandie Héritage.

A la mort du roi Edouard le Confesseur, le 6 janvier 1066, se pose une douloureuse question. Qui de Guillaume de Normandie, son cousin, et Harold Godwin, son beau-frère lui succédera sur le trône d’Angleterre ? Cette question trouvera réponse quelques mois plus tard, le 14 octobre 1066, au soir de la bataille de Hastings.

Fils de Ethelred II dit "le mal avisé", roi d’Angleterre, et de Emma de Normandie, fille de Richard Ier duc de Normandie, Edouard le Confesseur est né à Islip, en Angleterre, vers l’an 1005. Imprégné de culture normande, profondément religieux, il séjourne à deux reprises en Normandie. La première fois de 1013 à 1014, quand il suit ses parents dans l’exil , suite au massacre de la Saint Brice et pour échapper à une Angleterre en proie aux ambitions danoises ; la seconde pendant le règne de Cnut le Grand.

A la mort de son père, en 1016, Emma s’étant remariée avec Cnut le Grand, roi d’Angleterre et de Norvège , Edouard quitte l’Angleterre. En 1035, à la mort de Cnut, Edouard voit la Couronne d’Angleterre lui échapper au profit de son demi-frère Harthacnut, fils de Cnut et de Emma, qui lui demande de rentrer en Angleterre en 1041 tout en lui promettant de l’accueillir parmi ses conseillers. Edouard répondant à cette invitation emmène avec lui un certain nombre de fidèles et de conseillers qu’il avait connu lors de son long exil normand. Un an plus tard, le 8 juin 1042, Harthacnut meurt de manière soudaine abandonnant le trône d’Angleterre à Edouard dont le couronnement est célébré le 3 avril 1043 dans la cathédrale de Winchester.

A peine arrivé au pouvoir, Edouard vit sous l’emprise de Godwin, comte de Wessex, un des plus puissants personnages du royaume. Au fil des ans le pouvoir de Godwin ne cesse de croître. Edouard, conscient d’avoir contribué à l’ascension de Godwin et se sentant menacé, la rupture entre le roi et le comte de Wessex devient dès lors inévitable.

En 1051, la politique pro-normande d’Edouard ravive les tensions. Godwin s’étant rebellé contre le pouvoir royal, ce dernier est condamné, ainsi que ses proches, à prendre la route de l’exil ; exil de courte durée puisqu’il revient en Angleterre en juin 1052 contraignant le Confesseur à écarter du pouvoir bon nombre de Normands nommés par ses soins à des postes clés. Le triomphe de Godwin est de courte durée puisqu’il décède subitement au cours du mois d’avril 1053. C’est probablement à cette période que Edouard reçoit son cousin Guillaume de Normandie à la cour d’Angleterre et qu’il fait de lui son successeur légitime ; promesse réitérée, semble t-il, au printemps 1064, lors de la venue de Harold en Normandie. En effet, Edouard ayant fait voeu de chasteté, son mariage avec Edith, fille de Godwin, est un échec et laisse planer le doute quant à sa succession.

Pieux, exempt d’ambitions, bien plus préoccupé du bien-être d’autrui et de son salut devant l’éternel que de son royaume, le règne d’Edouard le Confesseur n’en sera pas moins marqué par la prospérité et une paix quasi ininterrompue à l’exception d’une incursion au Pays de Galles pour prêter main forte au roi Malcolm III d’Ecosse. Après plus de 23 ans de règne, le vieux roi décède le 6 janvier 1066, après avoir, semble-t’il, offert sur son lit de mort la couronne d’Angleterre à son beau-frère Harold, fils de Godwin.

Edouard le Confesseur, canonisé en 1161 par le pape Alexandre III, est enterré à l’Abbaye de Westminster qu’il avait lui-même fait édifier, selon le modèle normand, et qui avait été consacrée, quelques jours auparavant, le jour de Noël 1065.

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Commentaires

  • - Le Seigneur a dit, voulant montrer le devoir spécial des serviteurs qu'il a mis à la tête de son peuple : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître de maison a confié la charge de sa famille pour lui donner en temps voulu la mesure de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera occupé à ce travail. » Qui est ce maître de maison ? Le Christ, sans aucun doute, puisqu'il a dit à ses disciples : « Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous avez raison, car vraiment je le suis » (Jn 13,13). Et quelle est cette famille ? C'est évidemment celle que le Seigneur lui-même a rachetée. Cette famille sainte est l'Église catholique qui se répand dans le monde entier par sa grande fécondité, et qui se glorifie d'avoir été rachetée par la rançon du sang de son Seigneur. Comme lui-même l'a dit : « Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mc 10,45). Il est aussi le bon pasteur, qui a « donné sa vie pour ses brebis » (Jn 10,11).

    Mais qui est cet intendant, qui doit être en même temps fidèle et sensé ? L'apôtre Paul nous le montre lorsqu'il dit, à propos de lui-même et de ses compagnons : « Que l'on nous regarde comme les serviteurs du Christ et les intendants des mystères de Dieu. Et ce que l'on demande aux intendants, c'est de se montrer fidèles » (1Co 4,1-2). -

    Vive le Roy !!

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