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Du cardinal Robert Sarah

L’homme doit faire un choix : Dieu ou rien, le silence ou le bruit.

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Sans le silence, Dieu disparaît dans le bruit. Et ce bruit devient d’autant plus obsédant que Dieu est absent.

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La postmodernité est une offense et une agression permanentes contre le silence divin.

Cette époque déteste ce à quoi nous porte le silence : la rencontre, l’émerveillement et l’agenouillement devant Dieu.

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Un cœur dans le silence, c’est une mélodie pour le cœur de Dieu. La lampe se consume sans bruit devant le tabernacle, et l’encens monte en silence jusqu’au trône de Dieu : tel est le son du silence de l’amour.

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Plus l’homme avance dans le mystère de Dieu, plus il perd la parole. L’homme est enveloppé dans une puissance d’amour, et il devient muet de stupeur et d’émerveillement. Devant Dieu, nous disparaissons, happés par le plus grand silence.

De La Force du Silence, Fayard, chapitre 1.

Commentaires

  • Ces fragments sont d'une grande beauté. Merci de nous les faire découvrir.

  • Oui, quelle beauté, quelle pureté ! Qui dissipe les émanations nauséabondes de certaines déclarations vaticanes.

  • Le silence est-il l'absence de bruit ?
    La révélation est elle la « rupture » du « silence »?
    Blaise Pascal :
    « Une seule pensée nous occupe, nous ne pouvons penser à deux choses à la fois. » et partant le silence est-il la seconde « pensée » simultanée et incessante moins préoccupante ou plus préoccupante ?
    « Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie » et partant le silence peut-il enfanter l'éternité ?

  • Je dirais comme "Grog"...Merci de nous avoir donné quelques aperçus de ce livre et de la pensée de ce cardinal, qui n'est pas n'importe qui ( il ferait un excellent pape dans le futur, avec l'aide de l'Esprit, qui souffle où il veut).

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