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Nouvel aveu

La Cour des comptes européenne dévoile dans un rapport qu’elle était opposée, en 2006, à l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l’UE, parce que ces pays n’étaient pas prêts. On avait déjà eu un aveu de ce genre pour l’entrée de la Grèce dans la zone euro, et même l’aveu qu’on avait fermé les yeux sur les comptes grecs si évidemment falsifiés.

Le rapport de la CCE sur la Bulgarie et la Roumanie de juillet 2006 indique clairement que les deux pays avaient besoin de plus de temps pour se préparer à l’accession, afin que l’argent européen y soit investi de manière adéquate, assure Istvan Szabolcs Fazakas, auteur du « méta-audit » sur la manière dont l’aide de pré-adhésion était dépensée dans les pays candidats.

En tant que président de la commission du contrôle budgétaire, il avait alors consulté Olli Rehn, commissaire à l’élargissement de l’époque, qui lui avait répondu : « Désolé, c’est trop tard, mes mains sont liées, la décision politique de l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’UE le 1er janvier [2007] a été prise par les États membres, sur les recommandations de la Commission ». Le commissaire avait remercié Istvan Szabolcs Fazakas et estimé qu’il avait peut-être raison, mais que son rôle était de s’assurer que l’accession à l’UE ait bien lieu le 1er janvier, comme prévu…

Le même scénario s’est ensuite reproduit lors de l’accession de la Croatie à l’UE en 2013…

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