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Ils choisissent des ennemis

L’européiste forcené Guy Verhofstadt a été nommé représentant du Parlement européen pour les négociations du Brexit.

C’est « insultant », a aussitôt réagi Nigel Farage : « Je ne connais aucun homme plus insultant envers les Britanniques, notre position dans le monde ou même notre conception d’un État démocratique… Il est le grand prêtre du temple européen du fédéralisme… Ils n’auraient pas pu choisir un être humain plus fermé à ce nous essayons de faire. »

C’est le Royaume-Uni qui avait fait obstacle à la nomination de Verhofstadt comme président de la Commission européenne…

Farage ajoute : « Je suis convaincu qu’avec Guy Verhofstadt, la sortie de l’UE sera bien plus rapide que ce que je pensais initialement. » Ce qui n’est sans doute pas une mauvaise chose.

Nigel Farage souligne aussi que Verhofstadt n’a pas été désigné par les députés européens, mais par la conférence des présidents de groupes : « Le fait que le président et quelques hommes enfermés dans la pièce du fond puissent décider de tout et imposer leur choix aux représentants élus démocratiquement n’est pas convenable. Si le Parlement estime que Guy Verhofstadt est la bonne personne pour le représenter dans les négociations, soit, mais ces magouilles faites dans l’ombre sont irrespectueuses envers les 747 autres eurodéputés et leurs électeurs. »

La Commission européenne a déjà choisi, quant à elle, Michel Barnier comme négociateur. Michel Barnier est le plus frénétiquement européiste des politiciens français, et il avait été surnommé « le fléau de la City » quand il était commissaire aux services financiers…

Commentaires

  • Deux observations

    Primo Barnier est censé être gaulliste !

    Secundo désigner de tels négociateurs exclut toute perspective de réconciliation ou de statut intermédiaire mi chèvre mi chou ...c'est sans doute mieux !

  • pourquoi verrait-on tout à coup surgir des éléments de démocratie dans le fonctionnement de l'Union européenne ?
    il n'y en avait pas non plus dans celui des communautés qui l'ont précédées
    j'avais fait la lecture réjouissante, dans un numéro du JOCE, à l'époque où l'assemblée européenne n'était pas encore élue au suffrage universe, d'une intervention d'un représentant britannique s'insurgeant contre je ne sais plus quelle mesure qu'il ne jugeait pas démocratique; cette personne avait été nommée dans cette assemblée par la Chambre des Lords

  • Pour rectifier l'image de Barnier : il est, contrairement à ce que vous dites en reprenant comme un mouton ce qu'écrit la presse, un allié du système bancaire britannique car le dernier gros projet de règlement qu'il a proposé, et dont la négociation entre le Parlement et le Conseil se poursuit sous la nouvelle Commission, exempte purement et simplement les banques britanniques d'une séparation entre activités de marché et de dépôt, pire il impose même aux banques continentales la solution retenue au Royaume-Uni et dont chacun sait qu'elle est outrageusement favorable aux établissements bancaires. Donc parler d'ennemi de la City est une blague.

  • En effet l'inversion médiatique est de mise. Annonçant très fréquemment le contraire de la réalité.
    C'est aussi cela vos " démocratie républicaine ", et les moutons applaudissent, surtout dès lors qu'ils sont tondus.

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