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Induta est

℟. Induta est caro mea putredine et sordibus pulveris, cutis mea aruit et contracta est:
* Memento mei, Domine, quoniam ventus est vita mea.
℣. V. Dies mei velocius transierunt quam a texente tela succiditur, et consumpti sunt absque ulla spe.
℟. Memento mei, Domine, quoniam ventus est vita mea.

Ma chair est couverte de pourriture et d'une sale poussière; ma peau est toute sèche et contractée. Souvenez-vous de moi, Seigneur, parce que ma vie n'est qu'un vent.
Mes jours ont passé plus vite que la toile n'est coupée par le tisserand, et ils se sont consumés sans aucune espérance.

Ce répons des matines est constitué des versets 5, 6 et 7a du chapitre 7 du livre de Job, qui est la lecture des matines cette semaine et la semaine prochaine.

Voici ce répons tel qu’il figure sur l’antiphonaire de Klosterneuburg, en Autriche, au XIVe siècle. On constate que, curieusement, le chant n’est pas indiqué. Et le même répons sur l’antiphonaire de la cathédrale de Plock, en Pologne, au siècle suivant (il commence en bas de la page). On constate qu’il a été écrit à la place d’un autre qui a été effacé, et que le nouveau est nettement plus long que l’ancien…

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