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Orientation

Conversio. Jésus, notre prêtre, se retourne, les bras ouverts, pour lui ouvrir Son cœur, vers le corps fait d’âmes dont Il convoie vers Son Père l’imploration. Ainsi fait Son représentant à la messe quand il se tourne vers le peuple en disant: Dominus vobiscum.

Et à ce propos qu’il me soit permis d’exprimer mon peu de goût pour l’usage qui tend à s’établir, ou, paraît-il, à se rétablir, de dire toute la messe, face au peuple. J’y trouve un contresens liturgique. Le prêtre parle à Dieu au nom du peuple, il doit donc tourner le visage vers Dieu, de même que l’Eglise est orientée vers le Soleil levant. De temps en temps seulement il se retourne vers le peuple, comme pour lui dire de faire attention, pour l’associer à l’acte auguste qu’il est en train d’accomplir et pour lui dire : Respice in faciem Christi tui. La raison de la messe, ce n’est pas essentiellement le bien du peuple, c’est la gloire de Dieu. Il fallait trouver un moyen qui est celui de ces conversions répétées pour apporter et apporter encore l’assistance, à l’assistance pour la faire participer aux différentes phases de l’acte sacrificiel. De là l’importance de traduire par un mouvement physique les invitations rituelles.

J’ai trouvé ce texte dans le livre de Paul Claudel sur le Cantique des cantiques (p. 409). A priori il ne fait que dire ce que nous pensons. Sauf qu’il a été écrit en… 1944. Indice parmi d’autres que non seulement « le Concile » n’a pas demandé de célébrer la messe à l’envers, mais qu’il n’y est même pour rien.

Commentaires

  • C'est le passionnel ,humain, qui écarte le respect dû à Dieu. La liturgie qui s'est imposée depuis Vatican II dans les églises les plus humbles avait un caractère totalitaire , servie par des prêtres sans indulgence, à tel point qu'on a pu penser à ces époques et voyant la cassure qui s'opérait au sein du clergé ( anciens et modernes) que la charité chrétienne n'était pas à usage interne.

  • Vatican 2 a le dos large.....les modernistes en ont profité pour tromper les fidèles et instaurer la Messe face au peuple; le prêtre est devenu la "vedette" à la place de Dieu.
    et beaucoup d'autres choses encore ont été réalisées dans le but de protestantiser les églises.
    Je me souviens dans l'église de mon enfance, il y avait deux immenses et magnifiques statues disposées sur les piliers de chaque côté du Sanctuaire, l'une du Sacré Coeur, l'autre de la Vierge Marie. Un "beau" dimanche nous sommes arrivés dans l'église et les statues avaient disparu. C'était d'autant plus scandaleux que cette grande église (consacrée en 1860 et dédiée à Notre Dame) avait été entièrement financée par des dons à la suite de faits héroïques accomplis par le curé de l'époque qui avait sauvé un nombre important de personnes lors d'une grande catastrophe.
    J'en suis encore peinée quand j'y repense..
    .

  • il est évident que la liturgie qui nous a été imposée (et avec quelle violence) au nom du concile, alors qu'elle émanait en réalité de Paul VI, n'a été qu'un prétexte de tout casser dans l'église de France, et que nous ne la connaissons toujours pas du fait des "expérimentations" des divers curés
    quant à moi, je vis toujours dans le regret du rite lyonnais, celui du Curé d'Ars et celui dans lequel j'ai appris à servir la messe, qui a été proprement assassiné, même par les "Fraternités sacerdotales" se disant traditionalistes qui célèbrent la messe de saint Pie V dans les diocèses de Lyon et de Saint Etienne, alors qu'elle y est même moins traditionnelle que celle de Paul VI

  • Paul VI en 1944!
    Comme d'habitude vous avez parfaitement compris l'objet de cette publication.
    @Daoudal souligne ici simplement que les dérives liturgiques ne peuvent être attribuées ni à Vatican II ni à Paul VI dans la mesure où elles ont commencé bien avant l'un et l'autre, témoin Paul Claudel écrivant en 1944.
    Et puisque personne ne trouve grâce à vos yeux, surtout pas ces prêtres ecclesia dei qui imposent avec une violence assassine un rite encore moins traditionnel que celui de Paul VI (que ne faut-il pas lire sous votre plume, même si cela est censé concerné votre cher rite lyonnais), vous êtes libre de faire valoir vos idées sur votre propre page web, plutôt que de venir constamment enquiquiner les lecteurs de ce blog.
    Bien à vous.

  • apprenez à lire : ce n'est pas censé concerner (à l'infinitif) le rite lyonnais, ça le concerne; la messe de saint Pie V a été introduite dans les deux diocèses de Lyon et de Saint Etienne après celle de Paul VI, soit disant pour ramener de l'ordre dans la liturgie; en fait ramener de l'ordre aurait plutôt consisté à y ramener le rite traditionnel de ces diocèses; j'en suis d'autant plus surpris que l'abbé Coiffet était lyonnais
    quant à la violence dont j'ai parlé, et là je ne peux qu'admirer les sommets qu'atteint votre mauvaise foi, c'est celle avec laquelle la pseudo-messe de Paul VI a été imposée aux fidèles (ne me cherchez pas de poux, il n'y en a pas; si je dis pseudo-messe, c'est parce que ce qui nous a été servi émanait du cerveau du célébrant plus que du missel, et si on n'était pas d'accord, c'est qu'on n'était pas "dans l'esprit du Concile")
    personnellement, j'habitais Paris à l'époque et avais trouvé refuge liturgique à Saint Julien le Pauvre; cela me permettait en plus, à la sortie de la messe, d'aller faire un tour à l'entrée de Saint Nicolas du Chardonnet où les prêtres de Saint Séverin venaient faire du grabuge et ne se faisaient pas reconnaitre par un costume ecclésiastique qu'ils avaient abandonné depuis longtemps, mais par la grossièreté de leurs propos

  • Théophrede, 'Tristesse et méconnaissance' , voilà qui résumerait assez bien une réponse à votre commentaire.
    Vous ne connaissez sans doute ni le rite lyonnais, ni le rite romain que ce soit dans la forme ordinaire ou dans la forme extraordinaire. Sans doute même, n'assistez vous jamais à la Messe pour dire des choses aussi 'étonnantes' que parler des fraternités"qui célèbrent la messe de saint Pie V dans les diocèses de Lyon et de Saint Etienne, alors qu'elle y est même moins traditionnelle que celle de Paul VI".
    Peut-être même ne vous fiez vous qu'à vos souvenirs d'enfance d'une part, et d'autre part à des articles de journaleux peu scrupuleux !
    Non, assistez vraiment à leurs Messes, et enfin suivez avec un missel. Et vou verrez ! Ces prêtres suivent vraiment le Missel de 1962.

  • @d8
    cher crétin (ça me semble plus gentil que "cher faux cul")
    que vous a fait saint Théofrède pour que vous estropiez son nom, qui n'est pas d'origine grecque mais germanique ?
    et que vous a fait le saint Curé d'Ars pour que vous vous montriez si hostile au rite qu'il pratiquait ?
    je me fie à mes souvenirs d'enfance, c'est assez évident, sinon je ne connaitrais pas le rite lyonnais qu'on a fait disparaitre depuis belle lurette; si vous avez lu ce que je disais, ce dont je doute, vous sauriez que c'est dans ce rite que j'ai appris à servir la messe; devenu élève des jésuites, j'ai appris aussi à la servir dans le rite romain, sous ce qu'on appelle maintenant sa forme extraordinaire; pratiquer les deux rites ne posait aucun problème, alors je pense qu'il n'y en a aucun non plus à pratiquer aujourd'hui les deux formes du rite romain comme on veut nous le faire croire
    que vous soyez étonné que je parle de l'introduction récente de la messe de saint Pie V dans les diocèses de Lyon et de Saint Etienne prouve seulement votre analphabétisme; effectivement, ce n'est pas dans ces diocèses que j'assiste à la messe, puisque j'habite actuelle ment et depuis longtemps dans le diocèse de Poitiers, qui fut une grande victime des péripéties liturgiques et conciliaires que nous avons subies
    êtes-vous un de ces journaleux provocateurs dont vous me parlez, en tout cas votre commentaire pue la mauvaise foi ?

  • Fameux coup de pioche !
    Comme quoi, "labor improbus..."
    Félicitations.

  • Dans une histoire de la liturgie, il m'avait semblé lire que les dérives liturgiques aujourd'hui institutionnalisées (versus populum et langue vernaculaire surtout) ont surtout été diffusées dans et par le scoutisme des années 1930 et sq. Impossible cependant pour moi de remettre la main sur l'ouvrage ou l'article en question. Un texte d'autant plus intéressant qu'il remettait en perspective ces expérimentations avec de nombreuses autres au cours de l'histoire, notamment la prolifération de missels gallicans aux XVI-XVIIe écrits ex nihilo (i.e. sans tradition antérieure) à partir de seules citations bibliques.

  • En effet j'avais lu cela aussi sur le scoutisme, mais je ne sais plus où.

  • si mes souvenirs sont exacts (j'ai été scout dans les années 1960) c'était bien le cas : la messe se disait en plein air et il aurait été curieux d'offrir le Saint Sacrifice à un arbre, par exemple
    en revanche, j'ai connu plus piquant : après l'ascension du Puy de Dôme, une messe célébrée dans les ruines du temple de Mercure; j'ai entendu dire que pendant la Guerre d'Algérie certains aumôniers militaires aimaient célébrer la messe dans les ruines d'églises paléo-chrétiennes

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