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Fuite en avant

Les européistes rivalisent d’idées pour répondre au Brexit en allant dans le sens inverse de ce que demandent les peuples. Même l’ineffable Macron y va de sa proposition d’un « traité refondateur » pour « une plus grande intégration du cœur de l’Europe ». D’une UE repliée sur les plus importants pays… Et voici Daniel Cohn-Bendit, proposant qu’aux élections européennes il y ait, outre les élections nationales, l’élection d’une quarantaine de députés sur des listes « transeuropéennes ». « C'est-à-dire que vous auriez une deuxième voie où vous votez pour les socialistes européens, les verts européens, les fascistes européens, les je-ne-sais-quoi européens. » Et les têtes de listes seraient les candidats à la présidence de la Commission européenne… Sauf que ce que Cohn-Bendit appelle les « fascistes », ce sont des patriotes qui n’ont aucune intention de concourir pour la présidence de la Commission.

Norbert Hofer vient de déclarer quant à lui que si l’Union européenne prend dans les mois à venir des initiatives pour une plus grande intégration, l’Autriche organisera un référendum pour sortir de l’UE. Auxit, ou Öxit ? Quoi qu’il en soit la menace de Norbert Hofer n’est pas une plaisanterie. Le candidat du FPÖ à la présidentielle autrichienne, qui a obtenu que la Cour constitutionnelle examine les conditions d’une élection où il a perdu de 31.000 voix alors que de nombreuses irrégularités ont été commises, se souvient que l’an dernier une pétition a déjà obligé le Parlement à discuter de la question. Et le dernier sondage donne 53% d’Autrichiens favorables à l’UE. En 2014 ils étaient 75%...

Addendum

Norbert Hofer fait sans doute allusion au texte commun de Jean-Marc Ayrault et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, dont on parle beaucoup aujourd’hui mais qui est daté du 24 juin sur le site du ministère allemand des Affaires étrangères. Dans ce document en... anglais, les deux ministres en appellent, comme l’a résumé la télévision polonaise, à la constitution d’un super Etat européen.

Commentaires

  • Avec la perestroïka et la glasnost ,
    la nomenklatura européenne ,
    va essayer de sauver sa peau ?

  • Arrêtez de rêver et lisez le FT : il n'y aura pas de Brexit : les Britanniques vont négocier ; quand ils verront qu'il n'y aura pas d'association à leur avantage, ils interrogeront le peuple qui, surprise, préférera rester dès lors qu'il deviendra très concret qu'il y perd. C'est une évidence que l'UE, malgré toutes ses monstruosités, est nécessaire économiquement au UK. S'il perd l'accès au Marché commun il est mort et se désintègrera par sécession légale de ses périphéries europhiles et surtout, à juste titre, anglophobes.

  • Pourquoi voulez-vous qu'il perde l'accès au Marché Commun ? et à tout le reste, en dépit des efforts des européens radicaux ?

  • parce que c'est automatique à moins qu'on ne leur fasse ce cadeau. La Norvège le paie chaque année par une contribution de plusieurs centaines de millions d'euros sans avoir son mot à dire sur les règles de ce marché unique.

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