La Commission centrale pour l’inspection de la discipline du Parti communiste chinois (CCIDP) a pondu un rapport qui critique vertement l’Administration d’Etat pour les Affaires religieuses (AEAR, ex-Bureau des Affaires religieuses).
Cette commission a été mise en place pour lutter contre la corruption. Elle souligne donc aussi des cas de favoritisme et d’abus de biens sociaux. Mais le rapport a surtout pour but de dénoncer (une fois de plus) le manque d’autorité de l’Administration pour les Affaires religieuses à cause d’une direction « trop faible », ce qui fait que la politique religieuse du Parti n’est pas appliquée correctement et que les groupes religieux ne sont pas assez contrôlés.
Le directeur des Affaires religieuses Wang Zuoan a indiqué que son administration acceptait sincèrement les remarques formulées par cet « examen politique » et allait mettre en place un bureau chargé spécifiquement de remédier aux problèmes cités. On peut s’attendre à un nouveau tour de vis.
Commentaires
Les dictateurs de tout poil ont un besoin irrésistible de "légalité" pour mettre en place leurs persécutions violentes, pour justifier leurs injustices. D'où leurs efforts incroyables pour obtenir les aveux d'innocents, des faux-témoignages, des jurys à leur botte. des repentances individuelles ou collectives
Surtout le communisme qui met en place des commissions fantoches pour stigmatiser la "faiblesse" du pouvoir contre les méchants "terroristes religieux". Le pouvoir, confus et marri, va s'empresser de redresser la barre et mériter les éloges de la dite commission fantoche. Comme si la commission fantoche avait un quelconque pouvoir suprême, un pouvoir moral et religieux pour maintenir la "pureté" communiste.
Les "démocraties" occidentales fonctionnent de la même façon avec l'aide de l'appareil d'état et les médias. l'Obamacare et les chiottes LGBT d'Obama en sont un exemple: du terrorisme d'Etat.
dans quelle catégorie Dauphin met-il Bonaparte ?
lui aussi aimait faire condamner par un tribunal ad hoc les gens qu'il faisait assassiner; le duc d'Enghien n'est pas un cas isolé
@Théofrède
Je mets Bonaparte dans la catégorie où maître Théofrède l'a placé.
Mais je préfère m'occuper des dictateurs contemporains, pas des dictateurs morts.
Comme je préfère m'occuper des génocides contemporains (qu'on pourrait éventuellement stopper), pas des génocides passés (que l'on ne peut que déplorer).
du passé faisons table rase (air connu)
Les chinois, comme les chrétiens tiennent au respect de leur culture et de leur tradition confucéenne. Ils ne veulent pas de croix comme vous ne voulez pas de minarets.
@Lorong
La Chine moderne avait fini par accepter les chrétiens, et la République de Chine continue de le faire. Vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a des chrétiens en Chine depuis fort longtemps, et des musulmans aussi, en bien plus grand nombre et depuis plus longtemps encore. Rien de l'histoire de la Chine n'est comparable à celle de la France sur ce plan.
Quant à la Chine sous la férule maoïste ou post-maoïste, elle se fiche du confucianisme, Par ailleurs, ce qui est dénoncé est surtout l'absence complète de réciprocité des pays islamiques envers les pays occidentaux. La femme de Tchang Kaï chek était catholique, et ça n'a jamais posé de problème. Et le vice-président catholique de le ROC est parfaitement en phase avec la société confucéenne de Taïwan. Le Président Ma l'était aussi. Pour finir, le confucianisme n'est pas une religion, c'est encore une différence majeure avec la situation christianisme/islam en occident.
Et pendant ce temps là, la Chine est l'atelier du monde
Et on nous parle des droits de l'homme!