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Le turc en Europe

La « session d’hiver » de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe s’est déroulée du 25 au 29 janvier. On y a baratiné de choses et d’autres, notamment de la Pologne qui file un mauvais coton ces temps-ci… Mais l’information principale est que le turc est devenu « langue de travail » de l’Assemblée.

Cela découle du fait que le 22 mai 2015 l’Assemblée avait voté en faveur de l’augmentation du nombre de sièges attribués à la Turquie, le portant de 12 à 18 « pour tenir compte de l’augmentation de la population de ce pays ». La Turquie devenait ainsi l’un des pays les plus représentés, à égalité avec la France, le Royaume Uni, l’Allemagne, l’Italie et la Russie, et le turc devait donc devenir une langue officielle de l’Assemblée à l’instar des langues des autres pays dotés de 18 représentants, « à condition toutefois que l’Assemblée reçoive une dotation supplémentaire pour couvrir les frais que cela implique ». Naturellement on a trouvé la dotation sans problème…

Ainsi le 27 janvier a été tenu le premier discours en turc à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, par le député Utku Cakirozer, du parti d’Atatürk membre associé du parti socialiste européen.

De même, la Cour européenne des droits de l’homme, qui dépend du Conseil de l’Europe, a adopté le turc comme langue de travail, et ses arrêts sont désormais disponibles en turc comme en anglais, en français et en russe.

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