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L’impact du Brexit

La banque Barclays a publié une nouvelle étude sur le Brexit, dont voici un résumé selon le Telegraph. Pour info.

Un vote pour la sortie de l’UE « ouvrirait la boîte de Pandore » dans une Europe en crise. Les marchés financiers n’ont pas saisi l’importance d’un tel vote, qui serait « le risque mondial le plus significatif de l’année » et pourrait conduire à l’effondrement du projet européen (ils veulent dire européiste).

Les investisseurs ont vendu des livres en anticipation du référendum, du coup la monnaie britannique a perdu 9% face à l’euro. Mais si les Britanniques votent la sortie de l’UE, les conséquences politiques et institutionnelles seraient beaucoup grandes que les retombées économiques. Car nombre de pays seraient pris en étau entre les extrémistes de droite et de gauche qui poussent à la sortie de l’UE. Or, « si la situation politique tournait mal dans l’UE, le Royaume Uni pourrait être vu comme un refuge contre ces risques, inversant l’appréciation du taux de change de l’euro ».

« Dans cette configuration, les votants écossais pourraient être moins enclins à quitter la sécurité relative du Royaume Uni pour une UE de plus en plus incertaine. »

Barclays se fait l’écho des analyses qui considèrent que le Brexit aurait de lourdes conséquences, non pour le Royaume Uni, mais pour l’UE. « Le référendum est généralement considéré comme une affaire britannique, alors qu’il devrait être vu comme une question européenne. »

D’autant qu’est venue se greffer la question de l’immigration, qui joue comme un joker pour le Brexit. Et ce départ encouragerait les autres Etats qui luttent contre l’immigration et provoquerait, selon la banque, une nouvelle vague de turbulences. « Le Royaume Uni fournirait aux opposants à l’immigration un exemple politique puissant de la façon de traiter l’une des questions les plus épineuses et les plus émotionnelles auxquelles sont confrontés les électeurs européens », ce que Barcalys voit comme une « menace ».

Commentaires

  • La banque Barclays a entièrement raison de souligner que les conséquences politiques et institutionnelles seraient bien plus importantes que les conséquences économiques. La Suisse et la Norvège s'en sortent très bien économiquement en dehors de l'UE.

    Ceci-dit, je ne pense pas que l'hypothétique Brexit signerait la fin de l'UE. Ils sont trop puissants pour plier et encore moins s'effondrer comme ça. On l'a vu en Grèce. Il y a de fortes "chances" que Cameron se soumette et signe une version édulcorée de ses 4 conditions.

    Si les Britanniques ne se soumettent pas au nouvel ordre européiste, l'après référendum sera très intéressant.

  • Il va être temps (mais pas directement) que j'achète de la livre sterling, 9 % de baisse, quelle chance pour ceux qui joue la baisse, avant la forte hausse si « Brexit ».
    Le raisonnement, plus il y a de réfugiés économiques, plus l’Euro sera en péril. On parlait du péril jaune, maintenant c’est le péril immigrant sur la valeur future de l’Euro et des comptes des divers états, les dettes publiques des états flamberont cela plombera la solvabilité des états et donc leur classement dans leur capacité à honorer leur dette (fictive). Ce qui obligera les états pour survivre à disparaître pour former la « grosse Europe » qui sera composée de « provinces » sans nom comme au Canada.
    L’Europe sera devenue une Europe sans "histoire", on pourra dire alors la "nouvelle" Europe et le tour est joué !

  • Peut-être, mais je serais de vous, j'attendrais. La livre sterling a été beaucoup plus basse il n'y a pas si longtemps, dans les 1,20 euros. Cette baisse de 9% est plutôt positive pour leur économie. Elle peut encore baisser. Ceci-dit, le Brexit n'est pas sûr du tout. Et s'il y a Brexit, ce n'est pas sûr non plus que la livre sterling va augmenter.

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